A l'affût des notes pour la liturgie du diocèse

A l’affût des notes pour la liturgie du diocèse

Cathy Le Blanc est une passionnée de musique. Longtemps choriste avec son mari, elle s’est d’abord rendue disponible pour assurer l’animation liturgique des messes des familles ou des célébrations avec les enfants du catéchisme. C’est ensuite une rencontre avec le père Pierre Barthez (responsable national du service de musique liturgique et organiste à la cathédrale saint-Étienne) qui a orienté sa passion vers le service de la liturgie de façon professionnelle et durable.

De nombreuses formations à Lourdes lui ont permis de comprendre la finalité de la musique liturgique. Ainsi, la prière des psaumes, l’animation d’une assemblée ou d’une chorale, la place de l’orgue dans la liturgie… n’ont quasiment plus de secret pour elle. Responsable en effet depuis six ans de la Commission diocésaine de musique liturgique au sein du service diocésain de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle, Cathy Le Blanc fait part de son savoir-faire aux paroisses qui font appel à elle. Elle insiste pour que la place de la chorale, de l’orgue, du chef de chœur soit ajustée et que ce qui est célébré au cours de chaque messe soit premier, porté par la musique, sans jamais lui faire ombrage.

Cathy Le Blanc est à l’affut de nouveaux chants qui viendront enrichir le répertoire et contribuer ainsi à ce que le chant soit adapté au temps liturgique, à la célébration. Proposés aux paroisses, ces chants sont aussi repris par le chœur diocésain qu’elle dirige. Cette chorale anime les grandes célébrations du diocèse, comme la messe chrismale du lundi saint, l’appel décisif des catéchumènes, les ordinations, les confirmations d’adultes...

Sa joie  : que la chorale et l’assemblée se portent l’une l’autre, que les chants soient beaux et aident à prier, que tout soit harmonieux dans une « noble simplicité  », ainsi qu’elle aime le mentionner.

Son secret  : varier le répertoire, le renouveler, en veillant cependant à ce que les chants classiques ne soient pas oubliés.

Son exigence : la qualité de l’interprétation, afin de permettre à chacun d’entrer dans la liturgie et de comprendre la tonalité de chaque moment.

Sa qualité : l’humilité. L’animateur liturgique est simplement là pour dynamiser l’assemblée, pour la faire participer. Sans jamais se substituer au Mystère célébré.

 

 

Voir les pages de la Commission diocésaine de musique liturgique

Pourquoi chanter à la messe ?

« Chantez Dieu de tout votre cœur, avec reconnaissance, par des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés  » (Colossiens 3, 16).

La liturgie exige la beauté du chant, disait notre pape Benoît XVI, au chœur de la chapelle Sixtine, le 22 décembre 2005). « Ce n’est pas un ornement marginal  », mais un élément important de nos assemblées dominicales. Il signifie la beauté et la solennité de la liturgie, et permet la participation des fidèles. Ceux-ci n’« assistent » pas à la messe, ils n’en sont pas les « spectateurs étrangers ou muets » : en chantant, ils expriment au contraire leur « pleine, consciente et active » participation à la célébration eucharistique.