Ce que fait l’Ordre du Saint Sépulcre en Terre sainte

Tout ce que fait l’Ordre en Terre sainte est étroitement concerté entre le Grand Magistère (la direction centrale de l’Ordre, dont le siège est à Rome) et le Patriarche de Jérusalem, qui y siège d’ailleurs de droit en qualité de Grand Prieur.
Grâce au caractère institutionnel de l’Ordre, les actions entreprises peuvent avoir un caractère durable et s’étendre dans le temps autant que nécessaire à l’achèvement d’une action ou d’un chantier. Ces actions sont aussi diverses et variées que les besoins exprimés le sont eux-mêmes.
Pour en donner un aperçu et pour s’en tenir aux projets en cours, des interventions sont programmées, pour le Home de Notre Dame des Douleurs à Abu Dis, à l’Hôpital Saint Louis à Jérusalem, à la Maison Saint Vincent d’Aïn Karem, à l’Ecole biblique et archéologique française, à l’Hospice Saint Vincent de Jérusalem, pour la rénovation de la bibliothèque du grand séminaire à Beit Jala, etc. ; des efforts très importants avaient été faits antérieurement pour des établissements d’enseignement et ce n’est pas fini…
En coordination avec la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC), l’Ordre contribue, en 2011, à l’entretien de 12 coopérants français qui sont sur place pour une durée de deux années. L’Ordre recherche actuellement un professeur pour la formation à la langue française des séminaristes de Beit Jala (la théologie est enseignée en français).
Des honoraires de messe sont envoyés pour des montants significatifs chaque année en Terre sainte.
Mais des contacts permanents sont entretenus avec nos frères du Patriarcat par un flux continu de pèlerinages organisés par l’Ordre, tout au long de l’année : on visite, certes, les Lieux saints, mais systématiquement aussi les paroisses et institutions religieuses.
En dehors de ces actions collective de l’Ordre, mais dans le cadre de celui-ci, des chevaliers ont pris l’engagement de financer, pour la totalité de leur durée, les études d’étudiants au grand séminaire : la Lieutenance de France en finance six actuellement, quatre supplémentaires sont en prévision ; des chevaliers de la Province de Toulouse sont engagés dans cette action.