De la Genèse à l’Apocalypse, du premier livre de la Bible au dernier, les femmes jouent souvent un rôle clé dans l’histoire du Salut.
Avec les matriarches, Sara, Rébecca, Léa et Rachel, c’est la lignée du Messie qui se profile à l’horizon. Avec Tamar, Rahab, Myriam, Débora et les sages-femmes en Égypte, des situations sans issue trouvent leur solution. Avec Esther et Judith, faibles et sans défense, mais courageuses et habiles, le peuple sera sauvé de la mort.
Dans le Nouveau Testament, mentionnons Marie de Magdala la première à rencontrer le Ressuscité et à porter la Bonne Nouvelle aux disciples. Il y a aussi les anonymes, la Samaritaine qui oriente ses compatriotes vers Jésus, la veuve qui donne ce qu’elle a pour vivre et encore la femme de l’onction à Béthanie, qui sera associée à toute annonce de l’Évangile dans le monde entier. Bien d’autres pourraient être mentionnées.
Nous avons gardé pour la fin celle qui aurait pu être en premier : Marie, la mère de Jésus, la nouvelle Ève. Dieu l’a appelée pour lui confier une grande mission. Son Fiat a fait d’elle la Mère du Fils de Dieu, sa présence au pied de la croix, la Mère de tout disciple du Christ.
Bernadette Escaffre,
Vice-recteur de l’Institut catholique de Toulouse,
Docteur en sciences bibliques