Au 33e jour du carême, il y a comme un air de fête : buis à la main, aspersion, chants à la gloire de Dieu… Le carême serait-il fini ? Grâce au récit de la Passion, on comprend bien vite que non. Nous entrons même au cœur du carême.
Au moment d’entrer dans Jérusalem, la foule acclame triomphalement son Seigneur monté sur un âne… et le crucifie juste après. Alors, que font donc tous ces gens ? Ils réalisent une prophétie : « Sois transportée d’allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi qui vient à toi ; il est juste et victorieux, pauvre et monté sur un âne, un ânon, le petit d’une ânesse » (Zacharie, 9-9). Si c’est bien la même foule à l’entrée de Jérusalem et sur le chemin du Golgotha, c’est parce que Jésus ne fait qu’une seule et même marche : il monte vers l’autel où il se donnera comme parfaite offrande pour nous sauver de nos péchés.
Et nous, ne sommes-nous pas un peu comme cette foule, à multiples facettes ? Celle qui acclame le Christ un jour et le met à mort un autre jour ? Alors, acclamons notre Sauveur pour qu’il unifie notre vie !
Bonne montée vers Pâques !