"I have a dream"... pour nos paroisses !

Mois Extraordinaire de la Mission

"I have a dream"... pour nos paroisses !

Antoine est séminariste dans notre diocèse. L’année dernière, dans le cadre de sa formation, il est parti une année entière au Canada dans une paroisse missionnaire. Là, il a découvert une autre culture, une paroisse dynamique, des charismes différents et de nombreuses personnes qui vivent et rayonnent de leur rencontre avec le Seigneur.
De retour en France, Antoine témoigne ici de cette riche expérience qui, à n’en pas douter, a touché notre "aspirant au sacerdoce ministériel" comme il se décrit lui-même, et l’a convaincu de l’urgence de la mission à vivre dans nos paroisses.

«  L’Occident souffre d’une méconnaissance de Dieu. D’une certaine manière, nous vivons un nouvel âge apostolique, et il est urgent de sortir à la rencontre de nos contemporains pour annoncer l’amour de Dieu en Jésus-Christ. Pendant un an, en Nouvelle Écosse, sur la Côte-Est du Canada, j’ai été formé auprès de l’abbé James Mallon, dans une paroisse véritablement missionnaire. La paroisse est l’espoir du monde, si proche des hommes, elle est le lieu où l’âme est nourrie, où l’homme fait l’expérience de l’Église dans la communauté qui accueille, et aime. Elle est le lieu où toute personne peut être aimée, connue, et soignée. Elle est le lieu où chaque personne peut grandir dans la connaissance de Dieu, de sa Parole, de sa doctrine, pour que tout cela rejaillisse dans la vie ordinaire des paroissiens.

C’est une paroisse comme celle-ci qui m’a accueilli pendant un an ; sur 2000 paroissiens, 1000 ont rencontré le Seigneur au cours des 7 dernières années, changeant radicalement de vie après cette rencontre avec leur Seigneur et Sauveur. Tout est parti d’un rêve, le rêve de Dieu pour cette paroisse, la vision qui donne un cap, une fin. Les structures paroissiales n’ont ensuite d’autre but que de réaliser cette fin, elles n’existent pas pour elles-mêmes mais pour l’annonce de Jésus-Christ.
Le monde a soif, les foules errent, passant d’idôle en idôle, sans jamais apaiser leur soif, leur soif de Dieu.
Offrons-leur un lieu, une porte d’entrée dans nos paroisses, un vrai programme d’évangélisation comme les parcours Alpha. Et faisons-les grandir dans la vie intérieure, la connaissance de la doctrine pour qu’ils puissent à leur tout embraser le monde.

Le contact avec cette communauté canadienne m’a invité à rêver du rêve de Dieu pour nos paroisses françaises, et toulousaines. J’ai pris conscience que la Nouvelle Évangélisation n’est pas une option pour une paroisse, mais qu’elle doit être vécue concrètement, nos paroisses ont besoin d’une porte d’entrée, un véritable parcours d’évangélisation, à l’origine d’une croissance spirituelle des personnes.

Aujourd’hui, dans ma vie de séminariste, je sens un plus grand souci de rejoindre ceux qui n’ont pas les codes, ou le jargon « catho ». Enfin, je crois qu’il est nécessaire de former les baptisés (prêtres, religieux, laïcs en responsabilité dans nos communautés paroissiales, ou laïcs exerçant leur vocation au milieu du monde) au leadership pour qu’ils exercent au mieux leur vocation baptismale dans le monde, et dans la paroisse. Je suis ainsi attaché à trois clefs pour le renouveau paroissial : la Nouvelle Évangélisation, le meilleur du leadership et la puissance de l’Esprit-Saint. »

 


Actualité publiée le 21 octobre 2019