Diaconat permanent
Samedi soir, c’est au cours de la messe anticipée du 18 février, premier dimanche de Carême, célébrée à la paroisse Saint-Thérèse à Toulouse qu’Arnaud de Percin a été institué lecteur et acolyte en vue du diaconat permanent.
Avec son épouse et accompagné par d’autres futurs diacres, cela fait maintenant plusieurs années qu’Arnaud, longtemps investi dans la pastorale familiale, a débuté un chemin de discernement pour devenir diacre. De quoi parle-t-on ? D’hommes "dont la vie et le ministère correspondent à ce que l’Esprit demande à l’Église pour l’évangélisation et le service des hommes de notre temps."
Et sur ce long parcours avant l’ordination diaconale, plusieurs étapes : l’admission, la toute première, avant les ministères institués (ultime étape) que sont le Lectorat et l’Acolytat, les services de la Parole de Dieu, et ceux de la prière communautaire et de l’Eucharistie. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : un diacre permanent est avant tout un Serviteur, quelqu’un qui participe au ministère de l’Église en étant signe sacramentel spécifique du Christ Serviteur. Par l’ordination, il sera alors configuré au Christ Serviteur.
Dans son homélie, Mgr Le Gall a justement insisté sur cette notion d’"itinéraire", de "voie" rappelant que c’est "tout un chemin qui mène à l’ordination diaconale". Soyons confiants : durant ce parcours, suggéré par les termes de "voie", de "route" et de "chemin" dans le Psaume 24 du jour, nous sommes toujours accompagnés ! Notre marche, durant ce Carême, à l’image de celle qu’entreprend le futur diacre, est en effet éclairée par la Parole du Seigneur. "Je veux marcher dans la confiance et dans la conscience avec le Seigneur" a écrit Arnaud dans sa lettre de demande adressée à l’évêque. En réponse, Mgr Le Gall nous a rappelés à tous que "l’humilité est la condition d’une route assurée" et que le climat de cette route doit être aussi celui de la confiance car :
« Dieu [nous] montre le chemin qu[e nous devons] prendre. »
Ainsi, notre évêque nous a encouragés à reprendre et méditer ce Psaume 24 le long de notre route de Carême. "Je vous invite à continuer à marcher, à courir sur ce chemin vers Dieu, dans la tonalité du Magnificat. Bonne route, dans la joie !" a-t-il conclu.
La prière de l’assemblée s’est achevée par un moment fraternel et convivial autour du prochain diacre et de sa famille.
Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens
Psaume 24
R/ Tes chemins, Seigneur,
sont amour et vérité
pour qui garde ton alliance.
Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme,
vers toi, mon Dieu. Je m’appuie sur toi : épargne-moi la honte ; ne laisse pas triompher mon ennemi.
Pour qui espère en toi, pas de honte, mais honte et déception pour qui trahit.
Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. C’est toi que j’espère tout le jour en raison de ta bonté, Seigneur.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours.
Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton amour, ne m’oublie pas.
Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin.
Les voies du Seigneur sont amour et vérité pour qui veille à son alliance et à ses lois.
A cause de ton nom, Seigneur, pardonne ma faute : elle est grande.
Est-il un homme qui craigne le Seigneur ? Dieu lui montre le chemin qu’il doit prendre.
Son âme habitera le bonheur, ses descendants posséderont la terre.
Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ; à ceux-là, il fait connaître son alliance.
J’ai les yeux tournés vers le Seigneur : il tirera mes pieds du filet.
Regarde, et prends pitié de moi, de moi qui suis seul et misérable.
L’angoisse grandit dans mon coeur : tire-moi de ma détresse.
Vois ma misère et ma peine, enlève tous mes péchés.
Vois mes ennemis si nombreux, la haine violente qu’ils me portent.
Garde mon âme, délivre-moi ; je m’abrite en toi : épargne-moi la honte.
Droiture et perfection veillent sur moi, sur moi qui t’espère !
Libère Israël, ô mon Dieu, de toutes ses angoisses !