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Le ciel s’est couvert et le soleil se fait attendre. Entre le télétravail, les vacances des enfants (qui génèrent du bruit), les tâches ménagères habituelles, mes proches et mes amis me manquent, voici ma chronique d’une journée ordinaire en temps de confinement.
Mais un rayon de soleil a touché mon cœur dans l’hymne de ce matin " Viendra le temps de nos soleils, viendra ton jour, ô Fils de l’homme... Ton Souffle est notre Pâque, Jésus ressuscité ! "
Tu fais toutes choses nouvelles d’une journée ordinaire de confiné.
En vidéo (clic !)
Prière
Toi qui fais toutes choses nouvelles
Seigneur, toi qui fais toutes choses nouvelles,
quand passe le vent de l’Esprit,
viens encore accomplir tes merveilles
aujourd’hui.
Donne-nous la grâce d’une écoute libre,
sans préjugés, sans interprétations hâtives
et sans crainte.
Donne-nous de discerner
dans la parole des autres
ce qui pourrait être une invitation
à inventer, à oser, à créer.
Donne-nous la grâce d’un regard
libre et renouvelé,
qui ne s’arrête pas à la surface des choses,
à l’image que nous avons des autres,
ni au souci de notre propre image.
Donne-nous la grâce d’une intelligence libre,
ouverte, aventureuse,
capable de replacer toutes choses
dans un contexte plus large,
sans esprit de système,
sans désir de puissance.
Donne-nous la grâce d’une parole libre
toujours respectueuse des autres ;
donne-nous d’offrir aux autres
une présence qui délivre.
Donne-nous l’audace de projets ambitieux
et la patience de la mise en œuvre.
Délivre-nous de l’instinct du propriétaire
sur les projets que nous formons.
Cela, nous ne pouvons le recevoir
que de Toi.
Françoise Le Corre
La pause sourire
Le coin de nos paroisses
Jean-Claude Guidarini, talentueux organiste mais aussi organisateur exigeant de Moments Musicaux est décédé le Vendredi saint. Vous pouvez suivre ses obsèques aujourd’hui à 15h sur cette page.
Les groupes Scouts de Tournefeuille ont organisé deux célébrations de Pâques : des chants de Pâques, l’Évangile et l’homélie du curé-aumônier, un partage sur comment l’expérience de Pâques rejoint notre expérience de confinés, le Notre Père puis la prière scoute et la bénédiction pour finir. 70 familles ont participé à ces vraies expériences pascales !
« Nous sommes une communauté de 23 sœurs aînées, au 42 bis rue des 36 ponts a Toulouse. Cette épreuve stimule notre prière, notre vie de communauté. Nous alternons les temps de prière, de détente, d’échanges entre nous et grâce à internet avec nos familles, nos amis, tout en respectant au mieux les consignes préconisées. Nous sommes très sensibles au fait que vous preniez des nouvelles ! Nous nous sentons ainsi plus proches. Bonne fête de Pâques ! » Sœur Paulette
La bonne idée du jour
La Bibliothèque numérique mondiale met à disposition sur Internet, gratuitement et en plusieurs langues, des ressources documentaires sur les cultures du monde entier, parmi lesquelles des manuscrits, cartes, livres rares, partitions musicales, enregistrements, films, gravures, photographies, dessins d’architecture, et plus encore... de quoi se cultiver jusqu’à la fin du confinement !
Le coin des enfants
Un quizz en famille autour de la Bible, voici ce que propose ce site. Pour approfondir ses connaissances ou encore susciter l’envie de relire et redécouvrir le livre le plus vendu au monde !
Le texte du jour
L’historien Stéphane Audoin-Rouzeau, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales et spécialiste de la Grande Guerre, analyse cette crise comme un moment de rupture anthropologique.
« L’obligation d’accompagnement des mourants, puis des morts, constitue en effet une caractéristique fondamentale de toutes les sociétés humaines. Or, il a été décidé que des personnes mourraient sans l’assistance de leurs proches, et que ce non-accompagnement se poursuivrait pour partie lors des enterrements, réduits au minimum. Pour moi, c’est une transgression anthropologique majeure qui s’est produite quasiment « toute seule ». Alors que si on nous avait proposé cela il y a deux mois, on se serait récriés en désignant de telles pratiques comme inhumaines et inacceptables. Je ne m’insurge pas davantage que les autres. Je dis simplement que devant le péril, en très peu de temps, les seuils de tolérance se sont modifiés à une vitesse très impressionnante, au rythme de ce qu’on a connu pendant les guerres. Cela semble indiquer que quelque chose de très profond se joue en ce moment dans le corps social. »
► L’intégralité de l’interview se trouve sur le site de Mediapart.
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