A l’occasion de la fête du Bienheureux M-J Cassant, nouvelle fête désormais inscrite le 17 juin au calendrier diocésain, rencontre entre Pères Abbés et laics associés.

Mgr le Gall, en habit de père abbé bénédictin, et le père Jean-Marie Couvreur, ancien abbé de Sainte Marie du Désert et maintenant frère portier, accueillent des laïcs associés, lors de leur VI° Rencontre internationale : ils s’apprêtent à célébrer tous ensemble la fête du Bienheureux M-J Cassant, nouvelle fête désormais inscrite le 17 juin au calendrier diocésain…

 

Ce sont des petits groupes de laïcs associés à des communautés monastiques et qui forment avec elles comme une famille spirituelle. Souvent, à l’origine, des personnes qui aiment fréquenter une abbaye et ont soif d’un approfondissement spirituel, à la source de son charisme, se retrouvent ensemble pour aller plus loin. Pour les laïcs associés aux abbayes cisterciennes, il s’agit de mieux connaître la spiritualité cistercienne, inspirée par Saint Bernard, pour en vivre dans leur vie de laïcs. Ils se retrouvent, généralement, pour des journées de rencontre, à l’abbaye ou chez eux, accompagnés par des moines ou des moniales qui les guident dans cet approfondissement.

 

 

Les laïcs associés se retrouvaient cette année pour leur VI° Rencontre internationale à Lourdes. Ils ont profité de cette proximité géographique pour venir célébrer le Bienheureux Marie-Joseph Cassant, désormais fêté chaque 17 juin dans notre diocèse, à l’invitation de la communauté monastique de Sainte Marie du Désert. Certains venaient de loin – Pays-Bas, USA, Afrique… Depuis 2000, à la suite du 9° Centenaire de la fondation de Cîteaux, les laïcs associés se retrouvent pour ce type de rencontres tous les trois ans. Une belle occasion pour eux d’échanger leurs expériences spirituelles et de découvrir la grande diversité des implantations cisterciennes à travers le monde.

 

« En devenant laïque associée, j’ai appris la « lectio divina », c’est-à-dire la lecture et la méditation de la Parole de Dieu. J’ai découvert avec émotion que, dans les difficultés de la vie, le regard de Dieu nous apporte la paix. Une fois par mois, nous nous retrouvons pour un temps de vie fraternelle avec des frères et des sœurs laïcs. Nous retrouvons également d’autres petits groupes similaires au nôtre pour prier les offices. Bien que nous aimions être proches de l’abbaye, nous sommes aussi assez autonomes. Ce que j’aime, dans le charisme cistercien, c’est à la fois l’attention à la vie intérieure avec le Christ et l’attention au monde qui nous entoure : société, famille, travail, politique. Nous sommes à la croisée avec le monde ! » La parole à Addi, laïque associée aux Pays-Bas…