La Carême, avec le CCFD

Depuis 55 ans, le CCFD lutte durablement contre la faim en s’attaquant à ses causes des plus locales aux plus globales. Il soutient 697 projets initiés par des acteurs locaux dans 66 pays, continue ici le travail de sensibilisation et les actions de plaidoyer.

En 2018, le CCFD-Terre Solidaire propose une démarche spirituelle pour le Carême, du 14 février au 1er avril, ainsi qu’un appel à la solidarité autour du thème « Avec nos différences, tissons ensemble une terre solidaire ».

La brochure propose des animations pour les 5 dimanches de Carême, avec les étapes suivantes : s’approcher, se laisser toucher, se lier, se donner, s’élever. Un poster pour les églises et des livrets personnels seront disponibles avec un montage d’Agnès Cauvé : une photo prise lors d’un sauvetage de migrants à bord de l’Aquarius sur fond de tissage. 

« Quoi de plus beau que la rencontre ? Rencontrer l’autre, son visage, la lumière qui en émane, le poids de la vie qui s’y inscrit, voir en lui une présence brillante. Laissons-nous toucher par nos différences, ce que nos visages portent d’Humanité : ils nous ouvrent au monde. Ensemble, tissons des liens de partage », écrit Agnès Cauvé…

Dans le diocèse de Toulouse, nous accueillerons un partenaire Rom de Roumanie, suite à un voyage de bénévoles l’été dernier dans ce pays ; l’association invitée s’appelle Romano BoutiQ et promeut de l’artisanat typique de la culture rom locale.

► Des temps forts seront organisés pendant son séjour en mars, notamment la fête Bouge ta planète, le samedi 17 mars, dans le doyenné de Muret.

► À noter aussi la 3è édition du trail solidaire, le 8 avril, à Roumengoux, dans l’Ariège, dans le cadre du projet Chemins de St-Jacques-Terre solidaire.

► Pour tous ceux qui souhaitent faire réfléchir et sensibiliser autour du thème "Prenons le temps de découvrir l’autre", le photo-langage est un bon outil d’animation pour susciter des échanges. Découvrez tout sur cet outil, ici.

 

Vivre le Carême 2018 avec le CCFD

Album photo


Actualité publiée le 10 février 2018

 

 

Soutenir l’insertion économique des communautés roms de Roumanie en valorisant leurs savoir-faire artisanaux : c’est le défi relevé depuis deux ans par l’association "Romano ButiQ".

Vanniers, forgerons, orfèvres, tisserands... Autrefois, on les identifiait directement à leur artisanat. Le nom même de leur groupe était celui de leur artisanat. Les Caldarii sont les chaudronniers ; les Rudarii, ceux qui travaillent le bois ; les Hamurari, le cuir...
Romano ButiQ, une jeune association roumaine fondée en 2011, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, s’emploie à revitaliser leur art. Une façon aussi de mettre en lumière la richesse de la culture rom et son apport au patrimoine roumain.
Romano ButiQ a d’abord organisé des séances de formation auprès de 1 800 artisans, mettant l’accent sur les opportunités qu’offre l’économie sociale et solidaire.
L’association a retenu 200 artisans et artisanes – parmi les plus habiles – à qui elle fournit aujourd’hui un soutien plus spécifique : aide à la création et à la gestion d’entreprises d’économie sociale, amélioration des techniques et mise en relation avec des designers pour adapter les produits au goût du jour. Pour écouler leurs marchandises, les artisans ont été mis en réseau au sein de Mesteshukar ButiQ (boutique en ligne).
L’approche tranche avec les politiques d’insertion qui cherchent généralement à reconvertir les Roms au lieu de miser sur leurs compétences. Certains artisans profitent déjà d’une augmentation sensible de leurs revenus.