La procréation dans la dignité pour une écologie humaine intégrale

Texte de Mgr Robert Le Gall

La procréation dans la dignité pour une écologie humaine intégrale

Le mardi 11 septembre, lors de la rencontre des Archevêques métropolitains avec le Conseil permanent de la Conférence épiscopale, nous a été présenté une Déclaration sur La dignité de la procréation, élaborée par une Commission dirigée par Mgr Pierre d’Ornellas, Archevêque de Rennes. Nous avons pensé qu’au vu des interrogations soulevées, il serait bon d’inviter tous les évêques de France à signer ce texte, ce qui a été fait.

Dignité, fraternité, dialogue

Nous souhaitons contribuer à la réflexion de tous pour instaurer un dialogue où l’on puisse rechercher la vérité dans une écoute mutuelle, exigée par la gravité des questions posées et des orientations à prendre pour sauvegarder la dignité de toutes les personnes.

Le mot qui revient le plus dans les réflexions proposées par les évêques de France, comme dans de nombreux textes de divers conseils ou comités, est celui de dignité ; il est omniprésent et il exprime ce qui convient à la personne humaine, ce qu’il est « juste et bon » (dignum et iustum est) de lui accorder en toute circonstance. Tout, en effet, n’est pas possible avec des êtres humains, qui ne peuvent jamais être des objets ou des moyens, mais ont raison de sujets capables de choisir une orientation de vie : ils se doivent les uns aux autres, après Dieu, respect et proximité de semblables, égaux en dignité, parce que fils du même Père, promis, grâce au Christ et à l’œuvre de l’Esprit, au même héritage de la vie éternelle, de la vie en plénitude.

« Considérer l’enfant comme le fruit de l’amour durable d’un homme et d’une femme n’est pas une simple option parmi d’autres, c’est la norme éthique fondamentale qui doit encore configurer cette première de l’hospitalité. En elle se conjuguent l’hospitalité conjugale, l’hospitalité maternelle, l’hospitalité parentale et l’hospitalité sociale. Sans méconnaitre les difficultés concrètes et les aléas de la vie, nous estimons que le discernement éthique permet de poser que ce lien conjugal stable demeure le milieu optimal pour la procréation et l’accueil d’un enfant. En effet, ce lien offre la pleine capacité d’hospitalité et le plein respect de la dignité »1.

C’est la Création tout entière qui est menacée. Des voix de plus en plus fortes se font entendre pour clamer que nous allons à la catastrophe pour notre planète ; les égoïsmes personnels, culturels, nationaux ou continentaux se voilent la face. Le pape François a dénoncé cet aveuglement collectif dans sa Lettre encyclique Laudato Si’ sur la sauvegarde de la maison commune le 24 mai 2015. À la suite du pape Benoît XVI et, déjà, de Paul VI, il montre la nécessité d’une écologie humaine intégrale : si tout homme n’est pas respecté, si l’on ne se penche pas sur la dignité bafouée des pauvres, des exclus, des exploités, la nature ne pourra pas être reconnue comme le cadre merveilleux et vivant de notre vie humaine dont le prix vient des relations que nous sommes capables de tisser entre nous.

Les questions de société que nous débattons mettent parfois en cause les fondements même de la vie humaine ; il est essentiel de réfléchir au moment où les lois de bioéthique vont être révisées. La théorie du genre tend à gommer les différences des sexes et leur complémentarité, pour affirmer que l’on choisit son sexe et que l’on peut en changer : on ne parle pas de nature, mais de cultures. Où demeure le respect de la Création, de la procréation, des personnes ?

Le Conseil d’État

Il se trouve que le Conseil d’État, dans son assemblée générale du 28 juin 2018, a fortement souligné, comme une spécificité de la législation française, la sauvegarde de la dignité de la personne humaine, tout spécialement pour les plus faibles. Les médias n’ont guère fait écho à ce socle d’humanisme profond qui est le nôtre ; il convient de citer ce document officie

Le Conseil d’État souligne que la « dignité  » est placée au frontispice » du cadre juridique de la bioéthique française et qu’elle a une « valeur constitutionnelle ». Il rappelle qu’« une conception particulière du corps humain en découle et que cette conception s’incarne dans les principes de respect, d’inviolabilité et d’extra-patrimonialité du corps, qui visent à protéger l’individu indépendamment même de sa volonté ». Il précise qu’une certaine approche de la dignité permet d’y voir « un principe d’humanité transcendant chaque individu et qui ne peut jamais s’abdiquer »2.

Le même Conseil d’État va loin dans ses affirmations sur l’évolution de notre législation dans sa tradition propre :

« Ce n’est que progressivement que l’ensemble des attributs de la personne, que ce soit le corps, son image, sa réputation, ont fait l’objet d’une protection spécifique dans une conception moniste du rapport de l’être au corps, considérant que l’enveloppe charnelle est indissociable de la personne, affirmant l’indivisibilité du corps et de l’esprit »3.

« La personne humaine, dans les contours qui sont ceux de son corps et de ses attributs juridiques les plus essentiels, est une et inviolable »4.

On peut parler, dit encore ce texte, d’un « modèle français de bioéthique », qui s’est construit à partir des premières lois en 1994 : « Leurs principes directeurs constituent encore aujourd’hui le socle du droit de la bioéthique ». Notre Déclaration commente : « Ce modèle a des fondements éthiques qui protègent de toute atteinte à la dignité de la personne en son corps, en son psychisme et en ses liens. Il a vocation à éclairer d’autres nations, car les êtres humains possèdent tous la même dignité, inaliénable et inviolable. Il induit une éthique du respect, en particulier chez les enfants, les plus faibles. Ils se fondent, en effet, sur une éthique de la dignité inséparable d’une éthique de la fraternité, qui, selon le Conseil d’État, “ est garante du vivre ensemble dans une société marquée par de nombreuses fragilités individuelles et collectives”5 »6. Nous avons donc une grande responsabilité pour aider d’autres nations à garder ou à retrouver leurs repères.

Le pape François

On est heureux de voir comment ces convictions rejoignent les enseignements du pape François, liés aux écrits de ses prédécesseurs : « La vision globale de la bioéthique part de la conviction profonde de la dignité irrévocable de la personne humaine, comme Dieu l’aime, de la dignité de chaque personne, à chaque phase et condition de son existence »7. Elle est une « totalité unifiée », selon le mot de saint Jean-Paul II8.

L’article 16 de notre Code civil, issu des lois de 1994, relatives à la bioéthique, était déjà clair : « La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie ».

Il faut recommander le film de Wim Wenders, qui est sorti au mois de septembre 2018 sous le titre Le pape François, un homme de parole (en anglais A man of his word), documentaire où le Pape exprime, très personnellement, ses convictions, ses orientations et ses tentatives pour l’Église et pour le monde, dans une sorte de face à face avec le spectateur.

Un dialogue à proposer, à prolonger

La méthode pour avancer ensemble est celle du dialogue, tant prônée par les papes, qui ne peut se développer sans une véritable écoute mutuelle, dans la volonté de reconnaître la vérité ou de l’approcher.

« Sans ignorer la complexité des questions que suscitent diverses situations de vie, surtout chez les femmes, en tant qu’évêques de France, nous intervenons dans un esprit de dialogue, où les arguments sont présentés avec sérénité. Nous appelons au regard qui contemple la valeur insondable de chaque personne en sa dignité. Nous proposons un discernement éthique posé en raison, en sachant que l’homme passe infiniment l’homme9. Poser un discernement éthique, c’est chercher à comprendre cet homme, c’est-à-dire la personne dans son amplitude et sa profondeur, pour mieux découvrir avec elle ce qui est son v rai bien et ce qui est juste pour elle. Nous pensons donc que la bioéthique est fondamentalement une éthique de la personne dans deux dimensions inséparables : singulière et relationnelle. Le discernement est ici posé en considérant la capacité de la personne d’engendrer un autre être humain, égal en dignité dans le mystère de son existence libre et sociale. Aussi estimons-nous que la mise en œuvre concrète du respect de cet autre être humaine est, en raison de son égale dignité, constitutive de la fraternité qui fonde notre pacte social et politique. Nous pensons enfin que ce respect vis-à-vis de la personne la plus vulnérable est la pierre d’angle de l’éthique »10.

Puisqu’il s’agit de la « procréation », mot qui montre la proximité du Créateur et des époux dans l’acte qui donne la vie, il convient de rappeler qu’elle « engage les relations les plus fondamentales, que le droit, en raison des techniques d’AMP utilisées, a mission d’instituer. Il ne peut le faire que selon les exigences de la dignité et de la fraternité, qui convoquent toutes les relations sociales et politiques à l’hospitalité mutuelle et à la solidarité, en particulier l’accès au soin »11.

Le bien de l’enfant

La procréation, c’est le don mutuel – physique, psychique et spirituel – que se font les parents, un homme et une femme, en vue d’un autre don, fruit de leur amour. Il s’agit là d’un des plus grands biens qui soit donné à l’humanité ; il ne se réalise que dans la liberté et la plénitude de l’amour, dans l’ouverture à la vie. L’enfant est un don, non un dû : il est désiré, voulu, dans le respect de ce que sont les personnes et le fonctionnement normal des processus liés à la sexualité de l’homme et de la femme.

« Puisque le corps – qui est infiniment plus qu’un ensemble de cellules et d’organes – est considéré en référence et en lien avec la dignité de la personne, cette dignité inclut la dignité de la procréation comprenant la fécondation et la gestation. En effet, la procréation humaine résulte d’une action corporelle qui, pour être un acte personnel, doit être posée de façon libre et responsable par des personnes.12 »

Quand advient l’enfant, tout doit s’organiser autour de lui pour qu’il puisse croitre à son tour, se développer, dans un climat familial d’amour vrai, responsable. L’éducation est une œuvre de longue haleine, où joies, peines et soucis se mêlent, qui aboutit à l’émergence d’un adulte à son tour pleinement responsable.

L’enfant n’est pas un objet que l’on puisse définir à l’avance, tel qu’on le voudrait : on ne l’achète pas sur catalogue ou sur internet. Il est un sujet que l’on reçoit comme un don, comme une divine surprise, un cadeau qui nous est confié ; il n’est pas déposé, inerte, dans un écrin comme un bijou : il est un petit vivant qui ne demande qu’à grandir en toutes ses dimensions, grâce aux relations à d’autres sujets – sa famille en priorité –, qui lui apprennent la connaissance et l’amour qui nous construisent tous.

Pour naître et grandir de manière équilibrée, un enfant a besoin d’un père et d’une mère, dont les rôles sont complémentaires. Accorder l’AMP à toutes les femmes, en couple ou seules, c’est priver l’enfant d’un père, ce qui est un manque grave, source de violences dont l’ampleur n’est pas encore bien connue ; il en va de même pour les enfants nés « sous X », qui ne connaîtront jamais ni leur père ni leur mère. Dans la société actuelle, on remarque une vraie crise de la masculinité et de la paternité. Il est urgent de redécouvrir la vraie place de l’homme et du père dans la société, au-delà du machisme, dans le respect de la femme, de la mère : le masculin et le féminin sont complémentaires pour le plein développement d’un être humain.

Les attentes, les manques, les souffrances

Malheureusement, tout ne se passe pas toujours comme nous venons de le décrire. Des enfants naissent sans avoir été désirés, fruits inattendus d’une jouissance égoïste ou tout au moins non ouverte à la vie possible. Inversement, des couples qui en voudraient n’ont pas d’enfants ; parfois l’adoption permet une authentique maternité et paternité, qui peut ensuite laisser naître des enfants au sein du couple. L’Église n’est pas favorable à des techniques d’insémination artificielle ou d’implantation intra-utérine, parce que la conception se fait en dehors du don mutuel des époux aux trois plans que nous avons mentionnés.

Des situations de souffrance, plus délicates, se présentent, qui ont fait l’objet des consultations pour la révision des lois de bioéthique. Il s’agit du recours à une assistance médicale à la procréation (AMP) pour des époux sans enfants, ou bien pour des couples de femmes, ou encore pour des femmes seules.

Les évêques de France, conscients des souffrances de nombreuses personnes, seules ou en couple, hétérosexuel ou homosexuel, souhaitent les accompagner dans leur réflexion en vue de décisions responsables, où le bien de l’enfant doit être le critère premier et où la dignité de toutes les personnes soit respectée à tous les plans. Le grand danger est en effet l’individualisation croissante des attentes et des demandes, liée à l’artificialité des techniques biologiques permettant d’obtenir à tout prix des enfants susceptibles de répondre aux désirs assez égoïstes des personnes qui en veulent, ce qui peut aller jusqu’à l’eugénisme13, sans parler des nombreux avortements par lesquels on se débarrasse des enfants non voulus ou qui ne répondent pas aux aspirations des parents.

« Le désir respecte l’altérité et la surprise de l’autre. Désirer un enfant, ce n’est pas l’enrôler dès sa conception à la satisfaction d’un besoin ou d’un projet parental, mais c’est être prêt à le mettre au monde dans un espace d’attentes qui ne l’enferment pas. Le désir d’accueillir diffère de la volonté d’avoir ou d’obtenir à toute force ou à tout prix. Le désir sait attendre et recevoir l’autre comme un don gratuit. Il ne se laisse pas prendre par la nécessité impérative du maintenant manifestée par une volonté fascinée par la technique. Il accompagne et soutient la volonté qui exprime alors une ferme disponibilité à accueillir14 ».

Comment s’achètent des gamètes ? De quelle manière suffire à la demande de spermatozoïdes, au moment où leur qualité s’avère décroître notablement ? Comment respecter l’anonymat des donneurs, quand les enfants ont besoin de connaître leurs origines ? De quel droit priver un jeune de sa filiation authentique ? Nous n’avons évidemment pas de réponses toute faites à ces questions vitales, mais nous devons les poser, sans pouvoir nous satisfaire de pratiques dangereuses pour le présent et pour l’avenir.

Trafic ou respect des corps

Pour la sauvegarde de la Création et de la procréation, il convient de veiller à ce que ne se multiplient pas des techniques bioéthiques qui commercialisent le corps humain , par le trafic des gamètes, jusqu’à la gestation pour autrui (GPA) ; cette dernière fait naître, si l’on ose dire, des conflits déjà présents entre la mère porteuse et la mère qui a loué le corps de cette dernière.

« Y compris en sa genèse, l’être humain doit être traité comme une fin et jamais comme un simple moyen. En cela réside sa pleine dignité. Cela confère à la conception et à la gestation de tous les êtres humains une dignité qui est garante de leur liberté avant même qu’elle ne s’exerce. En effet la dignité fonde et protège la liberté comme le souligne le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’Homme : “La reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde”.

« C’est pourquoi, aucune volonté d’avoir un enfant ni aucune souffrance relative au désir d’enfant ne peuvent légitimer des procédés de fécondation et de gestation qui s’apparenteraient à une fabrication, une marchandisation ou une instrumentalisation d’un être humain au servie d’autres êtres humains, ou encore au service de la science ou de la société ».16

D’où diverses mises en garde, qui ne se veulent pas des leçons de morale17, mais des questionnements de fond sur les conséquences prévisibles ou non de pratiques non respectueuses de la dignité des personnes en toutes leurs composantes.

« Si l’AMP pour toutes les femmes était légalisée, le besoin de sperme augmenterait dans un contexte déjà marqué par la pénurie. Comme l’indique le Conseil Consultatif National d’Éthique (CCNE), cette demande croissante de sperme menacerait le principe de gratuité de éléments du corps, ce qui fait courir le risque d’une déstabilisation de toute le système bioéthique français18. En effet, pour augmenter les dons de sperme, la première tentation serait de vouloir rémunérer ceux qui font un tel don, ce qui, d’ailleurs, ne serait plus un don. La seconde tentation serait que l’État prenne lui-même en charge l’achat de sperme à l’étranger. Pourrions-nous vouloir que la procréation humaine entre ainsi dans la sphère marchande ? Étant donné le principe de dignité, caractéristique du modèle bioéthique français, un consensus existe pour défendre le principe de gratuité : aucun élément de la personne humaine ne peut être considéré comme un bien marchand.19 »

De plus, si la loi étend à toutes les femmes l’AMP, la nature même de la médecine est modifiée : il ne s’agit plus de guérir, de soigner des patients, mais de répondre à des demandes sociétales. Déjà, la justice ne règne pas sur les pratiques thérapeutiques. Qu’en sera-t-il de l’accès à tous de facilités d’ordre génétique ? La fascination pour les techniques, liée à des appâts financiers, en vient à reléguer dans l’ombre la question du sens et de la finalité de la personne humaine. À tous, à chacun de nous, il nous faut de la sagesse, de l’humilité, conditions de tout vrai dialogue.

La maîtrise de soi est le dernier élément du fruit de l’Esprit Saint détaillé par saint Paul dans sa lettre aux Galates : « Amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi » (5, 22-23). Tous ces éléments concourent à la dignité qui doit être gardée, sauvegardée, en chacune de nos personnes et dans la société tout entière.

Terminons par une citation de Laudato Si’  :

« Une logique de domination sur son propre corps,
devient une logique, parfois subtile,
de domination sur la Création.
Apprendre à recevoir son propre corps,
à en prendre soin et à en respecter les significations,
est essentiel pour une vraie écologie humaine. »20


PS.
Le mardi 25 septembre 2018, nous apprenons que le CCNE est d’avis de permettre la PMA pour toutes les femmes et pour les femmes seules, mais non la GPA ni l’euthanasie. Il nous faudra continuer à dire nos convictions sur la dignité de la procréation, liée à celle de toutes les personnes humaines, depuis leur conception jusqu’à leur fin naturelle, avec tous les soins, y compris palliatifs, qui l’assurent jusqu’au bout, dans le climat d’une présence fraternelle pleine de tendresse.

J’appelle notre diocèse de Toulouse à lire les réflexions faites par les évêques de France et à s’en imprégner dans une volonté de dialogue et d’accompagnement à la recherche de la vérité, pour la sauvegarde de la dignité de toutes les personnes humaines.

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1. LES ÉVÊQUES DE FRANCE, La dignité de la procréation, PMA – Révision de la loi bioéthique, Bayard, Cerf, Mame, n. 53.
2. CONSEIL D’ÉTAT, Révision de la loi de bioéthique : quelles options pour demain ?, Étude adoptée en assemblée générale le 28 juin 2018, p. 14, 32. Cité dans LES ÉVÊQUES DE FRANCE, La dignité de la procréation, PMARévision de la loi bioéthique, Bayard, Cerf, Mame, n. 8.
3. Cité dans notre Déclaration au n. 9.
4. Ibid.
5. Conseil consultatif national d’éthique, Avis 121, 13 juin 2013, repris par le texte du Conseil d’État Révision, p. 126.
6. Notre Déclaration n. 10.
7. Discours à l’Académie pontificale pour la Vie, 25 juin 2018, quelques jours avant le texte du Conseil d’État. Voir n. 11 de notre Déclaration.
8. Exhortation Familiaris consortio, 22 novembre 1981, n. 11.
9. B. PASCAL, Pensées, Brunschvicg, 434.
10. Notre Déclaration, n. 6.
11. Ibid., n. 7.
12. Ibid., n. 12.
13. Ibid., n. 31.
14. Ibid., n. 21.
15. Il faut rappeler le principe de non-patrimonialité du corps humain.
16. Ibid., n. 14-15.
17. Dans son discours aux Bernardins, lorsque nous l’avons reçu à Paris le 9 avril 2018, le Président de la République, Monsieur Macron, disait ne pas attendre de l’Église des leçons, mais « une humilité questionnante », face aux questions de société, mais aussi face à la « question intranquille du salut ».
18. Avis n. 126.