Les "Jacobins au choeur de Toulouse"

Musique liturgique

Les "Jacobins au choeur de Toulouse"

 

Nous partîmes 96. Mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 165 en arrivant aux Jacobins.

Tel a été le succès incontesté de cette première rencontre autour du chant liturgique, à l’initiative de la commission diocésaine de musique liturgique du diocèse de Toulouse ce samedi 26 mai.

Une journée riche pendant laquelle ont alterné des ateliers de technique vocale, de mise en musique de psaumes ou de découverte de nouveaux chants, des conférences et des concerts. Cette alternance a suscité un vif enthousiasme et a été un des motifs de réussite de cette journée.

Les participants ont pu ainsi assister à deux représentations d’ensembles vocaux toulousains : l’une donnée le matin par Aegidius, sous la direction de Gilles Desrochers ; la seconde l’après-midi par Antiphona dirigée par Rolandas Muleika. Deux concerts de 45 minutes chacun, qui ont ravi les oreilles des auditeurs.

Trois conférences passionnantes étaient aussi proposées. La première par le frère dominicain Augustin Laffay sur l’histoire du couvent des Jacobins. La deuxième sur l’histoire du chant liturgique par l’auteur-compositeur-interprète Daniel Facérias. La troisième intitulée « les psaumes, cris des hommes à travers l’histoire » donnée par Philippe Foro, professeur d’histoire à l’université Jean Jaurès et au séminaire saint Cyprien.

Les mélomanes pouvaient ainsi circuler entre la salle capitulaire, les chapelles du Rosaire et de saint Antonin, le cloître du couvent des Jacobins et assister à une conférence ou un atelier. Car les participants de cette journée ne sont pas seulement venus pour écouter. Ils sont venus chanter. Ils ont pu, grâce aux conseils ajustés de professionnels (chefs de chœur, professeur au Conservatoire de Toulouse), parfaire leur technique vocale, s’initier au grégorien, chanter un cantique nouveau ou des psaumes. Ce dernier atelier proposait différentes façons de mettre en œuvre les psaumes (psaume du dimanche, de la liturgie des heures, psaume choral). Il s’est naturellement poursuivi dans l’église des Jacobins par l’office des vêpres de la Trinité, présidé par Monseigneur Robert Le Gall. Ont alors retenti sous le palmier les premiers versets du psaume 112 : « Louez, serviteurs du Seigneur, louez le nom du Seigneur ! Béni soit le nom du Seigneur, maintenant et pour les siècles des siècles ! »

 


Actualité publiée le 30 mai 2018