Lundi : à l’école du bienheureux Charles de Foucauld

Avec le bienheureux Charles de Foucauld

Lundi : à l’école du bienheureux Charles de Foucauld

PRIER AVEC CHARLES DE FOUCAULD
Semaine 25 - 2017


Pour nous guider dans notre prière cette semaine, nous allons nous mettre à l’école du bienheureux Charles de Foucauld.

Il est né à Strasbourg en 1858. Orphelin à 6 ans, il a été élevé par son grand-père. Au cours d’une adolescence difficile, il perd la foi et s’enfonce dans une vie de désordre. Officier, il est envoyé en Algérie mais comme il est indiscipliné, il est renvoyé de l’armée. Pendant 2 ans, il entreprend une exploration risquée au Maroc, prenant l’apparence d’un pauvre, d’un juif méprisé. Frappé par la foi des musulmans, il se pose la question de l’existence de Dieu. C’est à son retour en France qu’il fait la rencontre décisive de l’abbé Huvelin, qui lui demande de se confesser. Charles de Foucauld a 28 ans et se convertit.

À partir de ce moment, il veut donner toute sa vie à Dieu. Il passe d’abord 7 ans dans une Trappe, puis 4 ans à Nazareth, ermite à la porte d’un couvent de clarisses. Ordonné prêtre à 43 ans, il part au Sahara, à Béni Abbès d’abord, puis à Tamanrasset. Il essaye simplement d’être le frère des nomades qui l’entourent et de les aimer. Il meurt assassiné en 1916.

Charles de Foucauld a été béatifié en 2005 par le pape Benoît XVI. Il nous invite à suivre son chemin de contemplation et de prière :

« Être apôtre, avec tous sans exception,
par la bonté, la tendresse, l’affection fraternelle 
 ».

Entrons dans la prière, confiant d’être touchés par la miséricorde de Dieu.
 

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.

Après sa conversion, Charles de Foucauld revient sur cette période de doute et reconnaît la patience et la tendresse de Dieu :

« Je m’éloignais, je m’éloignais de plus en plus de vous, mon Seigneur et ma vie, ... et aussi ma vie commençait à être une mort... et, dans cet état de mort, vous me conserviez encore. Vous me faisiez sentir une tristesse profonde, un vide douloureux (...) Cette tristesse mon Dieu c’était un don de vous. Comme j’étais loin de m’en douter ! Que vous êtes bon ! Comme vous m’avez gardé ! Comme vous me couviez sous vos ailes lorsque je ne croyais même pas à votre existence ! »

Rendons grâce à Dieu avec le bienheureux Charles de Foucauld :

« Mon Dieu, que vous êtes bon ! Que vous êtes toujours celui qui ne brise pas le roseau à demi fendu et qui n’éteint pas la mèche encore fumante. Et ne faîtes-vous pas de même encore chaque jour ? Ne nous criez-vous pas par la voix de votre Eglise que, quelque soient nos crimes, quelque longue que soit notre infidélité, nous n’avons qu’à revenir à vous, à nous repentir pour être sauvés, pour être non seulement délivrés du mal, mais rendus héritiers de toute gloire et de tout bonheur ? »

 

Intercession

Dieu notre Maître, nous te supplions :

R/ Que brille sur nous ton visage !

Ouvre les yeux de notre cœur, que nous puissions te connaître. R/
Délivre-nous du péché par ta puissance. R/
Garde-nous de craindre ceux qui nous haïssent. R/
Fais-nous vivre dans la concorde et la paix, ainsi que tous les habitants de la terre. R/
Accorde à tes enfants la joie et le bonheur. R/