Le 10 octobre dernier avait lieu à la cathédrale Saint Étienne de Toulouse la messe de rentrée des étudiants présidée par Monseigneur Le Gall, archevêque de Toulouse.

1500 étudiants étaient présents autour du curé de la paroisse étudiante, le père Arnaud Franc et de quatre des évêques de notre province ecclésiastique : Mgr Eychenne, évêque de Pamiers, Mgr Fonlupt, évêque de Rodez, Mgr Legrez, archevêque d’Albi. 

Dans son homélie, Mgr Jean Legrez, o.p. archevêque d’Albi a insisté "sur le don de la foi qui fait de chacun de nous des chercheurs de Dieu, plus ou moins avancés dans cette quête qui, pour chacun, s’étend à l’histoire de sa vie."

Il a ainsi rappelé le synode en cours, réuni pour réfléchir sur les jeunes, la foi et le discernement des vocations en demandant à chacun de prier pour que l’Esprit Saint montre aux participants de ce synode les meilleurs moyens d’annoncer l’Évangile aux jeunes et d’aider les jeunes à discerner la volonté du Seigneur sur eux.

Rappelant la consternation et la tristesse liées aux révélations sur les abus sexuels et toutes les formes d’abus de pouvoir dans l’Église dans le monde, il a souligné le fait que la majorité des clercs sont fidèles à leurs engagements et donc des personnes fiables et le contexte plein d’espérance avec le synode romain.

Il indique que la prière est donc très importante dans la relation renouvelée et extraordinaire que nous pouvons avoir avec Dieu.

"Chaque fois que nous prononçons avec attention, sous l’influence du Saint Esprit, ces mots : « Notre Père », nous retournons alors à l’état des enfants, comme Jésus le demande à chacun de ses disciples pour entrer dans son Royaume."... " Pouvoir dire : « Notre Père », c’est à chaque fois prendre conscience de la grâce magnifique qui nous a été donnée par le Christ : « Nul ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Mt 11, 25). Ainsi en priant le Père, « nous sommes en communion avec lui et avec son Fils, Jésus Christ. (...) Nous le connaissons et le reconnaissons dans un émerveillement toujours nouveau » (CEC 2781)."

Il conclut ainsi :

"Demandons au Seigneur les uns pour les autres l’audace et l’humilité de dire souvent « Notre Père », pour que notre cœur se dilate et qu’embrasé par l’Esprit Saint, les sentiments du Christ nous habitent et marquent du sceau de son amour chacun de nos actes. Notre vie deviendra une prédication et nos paroles annonceront la Bonne Nouvelle là où Dieu nous place !
Qu’il en soit ainsi ! Amen !"