Alors que se clôturait l’Année sainte de la miséricorde, que plusieurs milliers de personnes vivant dans une grande précarité étaient reçues à Rome pendant une semaine, le pape François annonçait une Journée Mondiale des Pauvres pour le 19 novembre 2017. On aurait pu s’attendre à ce que, pour cette première journée, un grand rassemblement se tienne à Rome - ou au moins dans chaque diocèse. Un rassemblement où auraient été invités tous ceux que la société, et parfois même nos communautés paroissiales, rejette et peine à considérer comme des frères. Or il n’y a pas de grand pèlerinage organisé à Rome, ni dans notre diocèse, et c’est une chance. Une chance de pouvoir vivre cette Journée des pauvres dans notre communauté paroissiale, avec son groupe de prière, son mouvement, avec ceux que je rencontre au quotidien. C’est aussi une chance pour nos communautés de tourner leur regard vers ceux qui manquent à nos assemblées, et de les inviter.
Beaucoup de pauvres ne répondront pas à l’invitation, et bien d’autres manqueront encore. Alors nous nous mettrons en route toute l’année pour aller à la rencontre, connaître et aimer nos frères courbés par la vie. Et peut-être que l’année prochaine, pour la Journée Mondiale des Pauvres de 2018, il en manquera un peu moins…
Sébastien Combre,
Responsable du service diocésain de la Diaconie