Notre-Dame d'Alouach


 

► C’est au Fauga, dans l’ensemble paroissial de Muret ,que se trouve la chapelle mariale.

► L’accès à l’Aouach s’effectue par le bac ou bien par la route.

 

Ce qu’il faut savoir

La chapelle a été édifiée au XIIe puis modifiée au cours des siècles suivants, surtout XVI et XIXe. Elle se situe au bord de la Garonne en

contrebas du village du FAUGA d’où le nom de ce « quartier » du Fauga, L’Aouach dérivant de « Labach » ou « Anach », signifiant « en bas » en langue d’oc. Son accès se fait soit par la route soit par le bac (un des derniers du département).

Notre-Dame de l’Aouach veille depuis 9 siècles sur les passeurs qui empruntent le bac pour se rendre sur l’autre rive. On l’appelle aussi « Stella Maris », l’étoile de la mer. Puisqu’il n’y avait pas de pont à cet endroit, la vierge veillait sur les marins d’eau douce et les pèlerins qui devaient affronter les caprices du fleuve. La proximité des chemins pour aller à Compostelle a permis le développement de ce culte marial.

En 1638, Louis XIII décide de placer son royaume, sous la protection de la Vierge fêtée le 15 août et ordonne que « chaque année à pareil jour, on fit une procession solennelle dans toute la France, afin de rappeler et de renouveler cette consécration ». Aujourd’hui encore, à cette date est célébrée une messe suivie d’une procession et d’une vente aux enchères dont le bénéfice va à la restauration de la chapelle.

Dans l’abside, la statue de la Vierge à l’enfant, en bois doré, date du XVe siècle. Ce n’est plus cette statue qui est utilisée lors des processions.

Les processions du 15 août à Notre-Dame de l’Aouach datent de 1639.

C’est grâce à l’abbé Pierre MIRAL puis à son neveu, au XIXe siècle, que des travaux de rénovation sont entrepris et que sont parvenus les récits des quatre miracles qui auraient eu lieu en 1756.