► C’est à Chaum que se trouve Notre-Dame d’Esputs.

► Un pic se dressent tout près, dominant le lieu de plus de mille mètres. Le nom Esputs vient du mot latin : "Podium", lieu élevé, montagne, . pic. C’est donc la chapelle de Notre-Dame des Pics.

Ce qu’il faut savoir

Au-dessus de l’autel-trône la statue de Notre-Dame d ’Esputs : une vierge en bois doré tenant l’enfant Jésus sur son bras gauche.
Dans sa main droite elle tient une boule représentant sans doute le monde. La statue représentant sans doute une variante des "Vierges dites commingeoises" dit M. Allègre : elle est debout en effet, le manteau relevé sur le bras gauche, à la manière bourguignonne".
Elle est très belle dans sa simplicité et ne manque ni de finesse ni d’élégance.

Sa légende

Comme beaucoup de sanctuaires de la Vierge celui-ci a sa légende qui diffère d’ailleurs si peu de tant d’autres ; une apparition de la Vierge aurait eu lieu ici, à une époque indéterminée. On aurait d’abord placé une statue à l’endroit précis de l’apparition.
On voulait, l’endroit paraissant plus propice, édifier le sanctuaire plus bas, près de la ferme toujours existante. Mais la statue revenait toujours à la place choisie par la Vierge.
Enfin, on se décida à construire à l’endroit aimé de la Vierge, là même où s’élève aujourd’hui la chapelle.

Son histoire

Si on essaye maintenant de sortir du domaine des conjectures et des légendes, on se rend compte que les origines de ce sanctuaire sont plus modestes. Les rares documents connus qui puissent nous éclairer sont cependant suffisants et nous permettent de tracer quelques jalons dans ces lointaines origines.
Dans la grande "Histoire du Languedoc’’, de Dom Vaissette, on trouve, au sujet du prieuré bénédictin de Saint-Béat, un acte remontant à l’an 1140, qui indique l’étendue des possessions et énumère les prérogatives de ce prieuré. Celui-ci possédait les églises et les dîmes qui s’y trouvent indiquées. Or parmi ces églises, il y avait "Saint Mamet d’Esputs". Il semble donc qu’au milieu du XIIe siècle, Esputs était une petite paroisse, qui payait la dîme au prieuré de Saint-Béat.