Retour sur la journée diocésaine pour la sauvegarde de la Création

Le 1er septembre est la journée mondiale pour la sauvegarde de la création (instituée par le Pape François en 2015).

A Toulouse, cette invitation s’est traduite par une "journée diocésaine pour la sauvegarde de la création."

 

La providence a prévu le beau temps.Le jardin du séminaireaccueille avec des stands sont installés aux quatre coins . On peut boire un verre de sirop dans des ecocups, écrire une idée ou un engagement personnel sur un panneau, feuilleter quelques livres à disposition...

 

D’où vient le projet de cette journée ?
Lors d’un rassemblement de jeunes à la Pentecôte, quelques jeunes abordent avec l’évêque le sujet de l’écologie. Monseigneur Le Gall les encourage dans leur idée d’organiser un événement diocésain et rendez-vous est pris pour le 1er septembre, jour marquant le début du temps de prière œcuménique pour la Création. L’événement a donc eu lieu, façon de marquer le coup, de prier, d’échanger, de se former et de se lancer dans l’action.

Les quatre ateliers destinés à approfondir le rapport à la création ont eu lieu à l’ombre des arbres. Les 50 participants se sont laissé guider dans cette petite forêt où un atelier les attend.

Fabienne, faisant partie des jeunes du CCFD, a présenté quelques-unes des initiatives qu’ils ont visitées dans la région, et a proposé aux participants de rebondir sur ces récits et de répondre à leurs questions.

Jérôme, frère jésuite, bon connaisseur de la rencontre de la foi et de l’écologie,a partagé quelques pistes de réflexions pour une démarche spirituelle de l’écologie.

Denis et Florence ont animé avec une méthode ignatienne, un temps de prière à partir de la prière chrétienne pour la création présente à la fin l’encyclique Laudato Si.

Helène a animé le quatrième atelier : "Comment devenir acteur, ou se convertir ?", avec une série de discussions, à deux, puis à trois, puis en plus grands groupes, dans le but d’identifier ses blocages, et de trouver des pistes d’action. 


Une fois les ateliers achevés, la messe a été présidée par Monseigneur Le Gall accompagné du supérieur du séminaire Stéphane Ayouaz et de Francois-Regis Fine, franciscain, point d’orgue de la journée.

A l’ombre d’une nef de verdure, les 70 participants présents regroupant différentes sensibilités de l’Eglise ont prié pour le Pape qui a demandé cette journée, pour les vocations de prêtres qui rejoignent ce lieu d’accueil, pour que les Hommes prennent soin de la création, puis pour les pauvres et les victimes du réchauffement climatique.

La messe terminée, quelques personnes sont venues rejoindre le groupe pour le repas. Jeunes et moins jeunes du diocèse, assis autour de six tables champêtres, avec entrées et apéritifs apportés par les participants, puis ont mangé ensemble un plat préparé pour la journée : un crumble aux légumes fait avec des produits locaux/bio en majorité et partagé les desserts que chacun avait amené dans une ambiance détendue et familiale.

La journée s’est conclue par une veillée d’adoration en silence dans le jardin, avec les bruits de la ville environnante rappelant la mission à venir. La veillée a été animée par des chants, par la lecture de la lettre du Pape écrite le jour même et par une lecture musicale du psaume 103. Des prêtres étaient venus pour confesser afin de permettre de concrétiser déjà par ce sacrement une démarche de conversion personnelle et écologique.

Pour conclure le temps d’adoration un dernier extrait de Laudato invitant à se tourner vers la Vierge Marie et Saint Joseph, puis c’est ensemble que la prière pour la créationa été dite en union avec celle du Pape.

 

 

 


Actualité publiée le 1er octobre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 



TEMOIGNAGES
 

 

 

"J’étais très contente qu’il y ait quelque chose sur l’écologie en lien avec le diocèse, j’ai voulu encourager cette initiative. C’était très convivial et détendu."

 

"J’ai participé à l’atelier sur les pratiques concrètes de l’écologie. Il en ressort une chose : très souvent on souhaite une consommation plus écologique mais elle n’est pas mise à l’oeuvre en pratique par manque de temps. Je pense qu’il y a quelque chose à creuser là-dedans."

 

"J’ai été touché par la présence de plusieurs personnes non catholiques lors de cette journée. C’était pour moi le signe que l’église porte du fruit sur un sujet sur lequel elle doit être entendue."

 

"« Vivre intensément avec peu, dans les rencontres fraternelles, dans le service, dans le déploiement de ses charismes, dans la musique et l’art, dans le contact avec la nature, dans la prière. » (Laudato Si §223) C’est ainsi que je pourrais résumer cette journée"

 

"A présent, je me demande sous quel format m’engager dans l’Église et en paroisse pour annoncer qu’une vie respectueuse de la création est possible : atelier de cuisine, prière commune pour la Création, demi-journées conviviales bricolage / réparation … ? Il va falloir inventer !"

 

"Une journée, un mois … c’est beaucoup mais c’est encore peu. Un petit pas, qu’il devienne le premier d’une longue marche"

 

"Cette journée m’a permis d’unifier deux choses très importantes dans ma vie : ma foi et mon soucis vis à vis de la Terre"

 

"C’était bien de voir qu’il est possible d’avoir une conscience écologique en accord avec la religiosité chrétienne, notamment lors de la messe en plein air, qui était un beau moment de communion. Au moment de l’échange de la paix du Christ, j’ai posé ma main sur l’arbre qui m’a servi de dossier tout au long de la messe. D’habitude on ne pense pas à la création lors de la messe, au rôle primordial de la nature dans nos vies."

 

"Lors de cette journée j’ai rencontré d’autres jeunes chrétiens, d’autres groupes que j’ai revu depuis, ainsi que l’évêque que je ne connaissais pas et pour lequel on prie pourtant tous les dimanches. On devrait aussi prier pour la sauvegarde de la création, tous les dimanches. Que cela devienne un élément qui ait une place centrale dans la liturgie."