« Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures » (Lc 24,45). C’est par cette citation que le pape François débute sa belle lettre apostolique sur la Parole de Dieu récemment adressée à toute l’Église.
Quelle belle intuition du Saint-Père que de nous inviter à prendre pleinement conscience de la richesse de ce trésor contenu dans la Bible, ce livre le plus vendu au monde et traduit dans plus de 2000 « langues » et pourtant trop méconnu !
Avons-nous vraiment conscience, comme cela nous est rappelé au cours de la liturgie de la Parole de nos célébrations eucharistiques, qu’il s’agit de la Parole de Dieu et non pas de paroles d’hommes et que c’est de notre salut qu’il s’agit ?
Avons-nous vraiment conscience que c’est Dieu lui-même qui nous parle personnellement et que « le texte sacré possède une fonction prophétique qui ne concerne pas l’avenir, mais l’aujourd’hui de celui qui se nourrit de cette Parole » (§12 de la lettre apostolique) ?
Nous qui nous disons chrétiens, avons-nous vraiment conscience, comme l’écrivait saint Jérôme et nous le rappelle le pape François, que « ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ » ?
Sous l’éclairage de l’Esprit Saint, qui a inspiré ceux qui l’ont écrit, sachons entendre ce que cette Parole nous dit au quotidien et à quelle conversion pastorale elle nous appelle.
Alain Cerisola
Diacre permanent de l’ensemble paroissial de Balma