Un quart de l’humanité est constitué de jeunes !

Que veulent les jeunes d’aujourd’hui ? Que cherchent-ils dans l’Église ?

Certains souhaitent « une Église moins institutionnelle, et plus relationnelle, capable d’accueillir sans juger préalablement, amie et proche, accueillante et miséricordieux ».Tolérance zéro contre les abus

Mais il y en aussi qui ne demandent rien à l’Église ou qui veulent être laissés en paix, en la considérant comme un interlocuteur non significatif ou comme une présence « fatigante ou irritante ».

Le document fait émerger des clés :

Écoute

tous les jeunes veulent être écoutés, et non exclus. « L’écoute est la première forme de langage vrai et audacieux que les jeunes demandent à haute voix à l’Église », car là où sont offerts « écoute, accueil et témoignage dans un mode créatif et dynamique, naissent des mouvements fructueux.

Accompagnement 

spirituel, psychologique, de formation, familial, vocationnel… "un devoir ecclésial et un droit de chaque jeune »... un rôle de la famille central... Un devoir des écoles et des communautés chrétiennes ...

Conversion 

il y a différents sens donnés à ce mot dans le document synodal 

• le drame vécu par des jeunes chrétiens qui « représentent une minorité exposée à la violence et à la pression de la majorité qui réclame leur conversion »,
•  la demande d’une « conversion systémique » dans le domaine éducatif, afin que toutes les structures de formation et leurs membres investissent plus dans leur « formation intégrale », de façon à « rendre les jeunes sujets et protagonistes de leur vie ».
• L’appel à une « nécessaire et courageuse conversion culturelle de l’Église », afin qu’elle sache « reconnaître » et « encourager » la créativité « unique et nécessaire » de la vie consacrée, « un lieu spécifique et expression du génie féminin ».

Discernement 

 « je me trouve maintenant comme face à un mur, celui de donner un sens profond à ma vie. Je pense avoir besoin de discernement face à ce vide », écrit un jeune homme. ..
une « dynamique spirituelle » pour « reconnaître et accueillir la volonté de Dieu dans le concret » des situations individuelles » , de lutte » qui les rende « capables de reconnaître les temps de Dieu » pour « ne pas gaspiller » les inspirations des jeunes.
il faut s’entourer de personnes compétentes et de « structures d’animation adéquates, efficientes et efficaces, attractives et lumineuses pour leur style relationnel et les dynamiques fraternelles qu’elles génèrent ».

Les défis 

• Les discriminations religieuses, le racisme, la précarité professionnelle, la pauvreté, la toxicodépendance, l’alcoolisme, le harcèlement, l’exploitation sexuelle, la pédopornographie, la corruption, les difficultés d’accès aux études, la solitude… les défis que les jeunes doivent affronter aujourd’hui sont innombrables notamment pour les jeunes migrants, pour lesquels il est nécessaire « de mettre en œuvre des parcours de protection juridique de leur dignité et capacité d’action, et en même temps de promouvoir de e réelles occasion de rencontres ».
• Mais aussi des défis positifs : la musique, le sport, le travail d’équipe, le respect des règles et l’esprit de sacrifice, l’amitié entre camarades,

Vocation 

• Souvent, les jeunes ont « une vision réductrice » du terme « vocation », ce qui crée « un fort préjugé » car la pastorale vocationnelle est vue comme « une activité vouée exclusivement au recrutement de prêtres et de religieux ».
•  « Cela rend aussi nécessaire une réflexion renouvelée sur la vocation au ministère ordonné et sur une pastorale vocationnelle qui sache faire sentir l’appel de Jésus à devenir pasteurs de son troupeau. »

Sainteté

« Tous les saints ont été jeunes » : le récit de leur vie doit donc permettre aux jeunes d’aujourd’hui de « cultiver l’espérance », comme l’écrit le Pape François dans la prière finale du document, afin que les jeunes « avec courage, prennent leur vie en main, regardent vers les choses les plus belles et les plus profondes et conservent toujours un cœur libre ».