Ordinations diaconales de Jacques Kampetenga et Henri Fischer

Ordinations diaconales de Jacques Kampetenga et Henri Fischer

Ordonnés dimanche 1er mai 2016 par Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse, en l’église Saint-Jacques de Muret, Jacques Kampetenga et Henri Fischer nous partagent leur joie et leur paix au moment de leur engagement.

Responsable d’aumônerie de collège et lycée, Jacques, la cinquantaine, habite et travaille à Muret. Alors qu’il était au service des jeunes, il a été interpellé par le père Philippe de Beaumont (s.j.) puis par le père Jean Galisson (Mission de France) qui l’ont invité à se poser la question de la vocation diaconale. Après quatre ans de discernement personnel, entre 2004 et 2008, il frappe à la porte du père Jean Gaillac alors en charge du service du diaconat pour le diocèse de Toulouse. S’ensuivent deux nouvelles années de discernement avec son épouse parmi d’autres personnes qui réfléchissent aussi à une vocation diaconale. C’est à ce moment-là qu’il rencontre Henri Fischer, son frère d’ordination. Encore trois années de formation doctrinale et il est appelé par Mgr Le Gall au cours d’une célébration eucharistique en janvier 2014.

À la veille de son ordination, Jacques est paisible. Dans une interview, il déclarait d’ailleurs se « sentir disponible pour accueillir cet événement et la grâce liée à ce sacrement ». Après un long chemin de discernement, il se dit aussi « confiant puisque l’Église, l’évêque et sa famille lui font confiance » et même si cette mission le dépasse, il sait que Dieu suppléera à ses faiblesses. Une phrase lui tient à cœur, il l’a d’ailleurs reprise sur son faire-part d’ordination, ce sont les mots de saint Paul s’adressant aux Corinthiens : « Ma Grâce te suffit ».

Henri, lui, a débuté son discernement au moment où ses enfants, plus âgés, ont quitté le foyer familial. Il s’est alors posé des questions : « Vers quel service vais-je me tourner maintenant ? Comment donner mon temps ? » C’est ainsi qu’il débute son parcours sous la conduite du père Jean Gaillac et que sa route croise celle de Jacques. D’origine modeste, Henri souhaite créer du lien entre les personnes de divers horizons ; il se donne pour mission d’apporter une présence d’Église au cœur du monde du travail.

Avant son ordination, Henri nous partageait aussi sa grande sérénité. Il avait le sentiment d’être à sa place. Après une période houleuse, il sait désormais qu’il n’était pas là par hasard. Porté par la spiritualité ignacienne, il s’efforcera d’appliquer ces paroles tout au long de son diaconat : « Aime ton prochain comme toi-même » et « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice ». 

 


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