Bonne fête de l’Épiphanie !

Traditionnellement le 6 janvier, ou le premier dimanche de l’année (entre le 2 et le 8 janvier), l’Épiphanie célèbre la présentation de Jésus aux Rois mages. Le mot "épiphanie", qui vient du grec épiphanéia et qui signifie apparition, désigne la manifestation de Dieu aux hommes en la personne de Jésus-Christ comme Messie. C’est le sens profond de la fête de l’Épiphanie qui, avec l’évocation des mages venus d’Orient, rappelle également la dimension universelle du message évangélique. Le mystère de Noël et de l’Épiphanie constituent, au cours de l’année liturgique, comme le commencement de l’œuvre de notre salut, dont le point culminant sera à Pâques et à la Pentecôte.

A savoir ! En fait, dans la Bible, nulle part il est écrit que les Mages, les "savants venus d’Orient" sont au nombre de trois ! C’est la tradition qui a fait qu’ils sont habituellement appelés "les trois Rois mages" et sont respectivement nommés Gaspard, Melchior et Balthazar. Noms dont les initiales reprennent celles de la bénédiction : « Christus Mansionem Benedicat  », « que le Christ bénisse la demeure ».

L’Évangile d’aujourd’hui nous montre que c’est par un autre chemin que les mages sont retournés dans leurs pays. Une rencontre vraie avec le Seigneur ne nous laisse pas indifférents ! Elle nous change et nous transforme : nous ne pouvons donc plus emprunter le même chemin. La rencontre avec Jésus-Christ nous transforme et change notre vision du monde et des choses. La rencontre avec le Seigneur change notre manière d’être et de faire. La rencontre avec le Seigneur nous conduit sur ses chemins à Lui.

Que la célébration de de cette fête dans le monde d’aujourd’hui en pleine crise sanitaire nous donne le courage de marcher sur le chemin de la foi. Puissions-nous être conduits à une vie pleine d’espérance et de joie !

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de l’Église catholique en France.

 

 


Actualité publiée le 6 janvier 2021

 

 

Étoile du Matin

L’aube s’ennuie-t-elle de la rosée,
et la lune ignore-t-elle les étoiles ?
Même si cela était possible,
je sais, Seigneur, que tu ne m’oublieras jamais.

Sois l’étoile du matin qui se lève dans mon corps
appelé à la gloire de ta résurrection.
Je ne me soucie pas de ce qui m’enfante,
tu es là et cela suffit pour ma quête.
Merci de naître en moi chaque jour,
Dieu de ma joie.

Je vis à la hauteur de ton cœur,
si près que je ne vois pas ton visage.
Des étoiles mouillent mes yeux,
épiphanie d’une prière de silence.

Aucune étoile ne perce le secret de ma nuit,
sinon la foi qui me guide mieux que le soleil
sur une route connue de toi seul,
Enfant de Bethléem, Corps du Seigneur,
mon Seigneur et mon Dieu.

Jacques Gautier, Prières de toutes les saisons