Donner, c'est aimer !

Des dons pour soutenir financièrement l’Eglise

Donner, c’est aimer !

Aimer, transmettre, accueillir : des mots chargés de sens et de beaux visuels se conjuguent, cette année encore, pour solliciter la générosité des donateurs. Une invitation à donner avec conviction, avec joie pour que l’Église poursuive sa mission sereinement, malgré la crise.
Ni tiède, ni provocant » : le message de la campagne du denier de l’Église, choisi par les économes des huit diocèses de la province, semble avoir trouvé le ton juste. Et la déclinaison de verbes forts, faciles à mémoriser, sur trois affiches différentes fonctionne bien.
Pour autant, de l’avis de Claude Gilabert, économe diocésain à Toulouse, il est difficile de mesurer l’impact d’une telle campagne.
« Notre souci reste le même, d’année en année : rejoindre ceux qui ne donnent pas encore – dont un tiers des catholiques pratiquants – ou ceux qui donnent volontiers à des associations caritatives mais ne pensent pas à soutenir l’Église.
Nous ne voulons pas harceler les personnes : ce n’est pas dans nos gènes ! Mais nous devons trouver le moyen de leur rappeler que, sans leurs dons, l’Église ne peut rémunérer prêtres et laïcs. »
Tout en cherchant à être plus actifs sur internet, sur les portables ou les réseaux sociaux pour toucher la génération des jeunes professionnels, les économes incitent les acteurs sur le terrain – prêtre, EAP, conseil économique – à ne pas hésiter à intervenir régulière ment sur le sujet.
« L’Église s’engage à accompagner ses prêtres jusqu’au bout : dans notre diocèse, nous comptons environ 160 prêtres retraités ou âgés pour un peu plus d’une centaine de prêtres en activité.
La baisse du nombre de prêtres est compensée par l’engagement de religieux, de diacres permanents, de laïcs salariés. Si nos ressources restent globalement stables, les charges, elles, augmentent sensiblement. »
Sur l’année 2012-2013, 18 000 nouveaux donateurs ont pu être recrutés par mailings téléphoniques. Encore faut-il les fidéliser...
La campagne qui se déroule sur les mois de mars, avril et mai porte ses fruits de plus en plus tardivement, en toute fin d’année, en raison d’une crise qui dure.
En octobre, une lettre d’information adressée à tous les donateurs leur présente ce qui a pu être réalisé grâce à eux : une relance très professionnelle qui représente un coût avant de devenir une ressource.
La meilleure solution pour tous, Église comme donateurs, reste le prélèvement automatique, gage d’efficacité et de régularité.
Une manière d’exprimer son soutien fidèle à une Église qui se met, jour après jour, au service de tous.
Anne Reboux
article publié dans le journal Foi & Vie - mars 2014

 


Actualité publiée le 5 mars 2014