Eloge de la fuite

Devant le péché, il faut fuir sans nostalgie, dit le pape François. Comme les disciples dans la barque au milieu de la tempête, la peur nous paralyse pour nous empêcher de suivre le Christ. C’est en regardant vers le Seigneur que nous dépassons la peur.
Dans son homélie quotidienne lors de la messe célébrée à la Chapelle Sainte-Marthe mardi 2 juillet, le Pape est revenu sur l’Evangile du jour, sur l’épisode où les compagnons de Jésus sont dans une barque avec lui, et sont envahis par la peur quand la tempête se lève.
En partant de cette image, le pape a développé sa méditation sur les attitudes possibles devant les adversité et les tentations.
« Devant le péché, il faut fuir sans nostalgie, dit le pape François. La curiosité n’est pas utile, elle fait du mal ! Alors comment faire dans ce monde avec tant de péchés ? Il faut fuir et ne pas regarder en arrière ! »

Aller au delà de la peur

Voyant les disciples remplis de peur au milieu des intempéries, la tempête devient le symbole de la tentation du replis sur soi-même.

« Ils ont peur et la peur est aussi une tentation du Démon, a averti le Pape, c’est avoir peur d’aller de l’avant sur le chemin du Seigneur. »

« La tentation existe de se dire "il vaut mieux rester ici, là où c’est sûr. J’ai peur d’aller de l’avant, j’ai peur d’où me portera le Seigneur". Mais la peur n’est pas de bon conseil. Jésus a tant de fois répéter qu’il ne faut pas avoir peur, la peur ne nous aide pas. ».
Et dans la barque, c’est Jésus qui calme la tempête et qui redonne courage à ses disciples.
« Nous sommes faibles mais nous devons avoir du courage dans notre faiblesse » conclut François. « Ce courage doit s’exprimer dans cette fuite et ne pas regarder vers l’arrière, pour ne pas tomber dans une mauvaise nostalgie. Ne pas avoir peur et toujours regarder vers le Seigneur ! »

Source : site internet de Radio Vatican

 


Actualité publiée le 26 juin 2013