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Le socle inébranlable de la paix

La Miséricorde

 

Le chemin pour construire la paix passe par la miséricorde, c’est-à-dire par un amour vainqueur du mal. La miséricorde ne dispense pas de la justice ; celle-ci reste une condition incontournable de la paix. Mais l’amour miséricordieux est le socle inébranlable de la paix, comme le Christ l’a prouvé en donnant sa vie pour nous :

« C’est Lui, le Christ qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine… » (Eph. 2, 14). « Dieu a jugé bon qu’habite en Lui [Jésus] toute plénitude et que tout, par le Christ, Lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel  » (Col. 1, 19-20).

La miséricorde remet la dette, elle pardonne, elle vient au secours de celui qui est confronté au mal qu’il subit ou au mal qu’il a commis. Elle rétablit la relation. La justice reconnaît les torts, cherche à réparer les injustices, mais elle pourrait en rester là, si la miséricorde ne prenait pas le relai pour réconcilier les personnes ou les communautés ou les pays et rétablir des relations de confiance et d’amitié.

S’il n’y a pas de réconciliation, la paix est illusoire. L’histoire nous montre qu’on ne fait pas la paix entre deux pays en guerre en signant un traité qui humilie le vaincu. Car alors viendra l’heure de la revanche. Il est nécessaire de prendre le temps de se rencontrer, de se comprendre, de découvrir ce qu’il y a de bon dans l’autre pour pardonner et arriver à la paix. Ce chemin peut être long ; il y a des blessures qui rendent impossible, à vue humaine, le pardon. Mais le cœur humain, avec la grâce de Dieu, peut trouver en lui une force insoupçonnée pour pardonner. Il est souhaitable que ce chemin de réconciliation aboutisse à ce que les deux partis (les pays, les personnes, les communautés) apprennent à marcher ensemble dans la même direction.
 

+ Guy de Kerimel
 Archevêque de Toulouse

 

 

 

 

En vidéo (clic ! )

Cette semaine, le père Vincent Gallois attire notre attention sur ces discours de mort qui nous contaminent au contraire du Christ qui nous appelle à la vie.

 

 

 

 

 

Prière

Sur le chemin du Carême

Seigneur, mon Dieu, depuis le jour de mon baptême, je chemine avec Toi.
Tu es l’ami de mes jours de soleil et de mes nuits de brouillard,
C’est Toi que j’ai choisi, aide-moi à T’aimer et à te rester fidèle !
Toi, jamais Tu ne m’abandonnes,
Tu es la lumière qui m’éclaire, même au cœur des ténèbres.
Tu es la source qui rafraîchit qui coule en moi et me redonne vie.
Ton amour pour moi est si grand que même la mort ne T’arrête pas.
Tu es le chemin, Tu es la vie nouvelle !
Donne-moi, Seigneur, sur ma route de Carême, d’oser vivre Ta parole,
Celle qui donne vie, celle qui ouvre l’horizon,
Celle qui repousse les ténèbres, celle qui met l’homme debout.
Donne-moi, Seigneur, sur ma route de Carême,
D’oser partager ta parole, avec humilité et vérité.

 

 

 

 

La pause sourire

 

 

 

 

 

Sur le terrain

« Je te salue, Comblée de grâce, le Seigneur est avec toi ». La fête de l’Annonciation du Seigneur, c’est ce samedi ! Pour vivre cette solennité, certaines paroisses mettent en place des prières du chapelet, des messes à la bougie... Et puis n’oubliez pas de « Marcher avec Marie pour la Paix » !
 

 

La paroisse de Luchon propose à tous une rencontre paroissiale sous le signe de la convivialité et de l’amitié. Repas remplacé par un bol de riz au profit du CCFD (n’hésitez à prévoir une offrande), office des vêpres avec un temps d’adoration, confession… Ce 26 mars, au presbytère. Sur inscription au 05 32 45 00 00.

 

 


Ce dimanche, le catéchuménat des adultes organise la Fête de la réconciliation pour les confirmands et ceux qui s’approcheront de la table de Seigneur pour la première fois cette l’année ! L’occasion pour cette centaine d’adultes de découvrir la miséricorde du Seigneur et de recevoir le signe de l’amour infini de Dieu.
 

 

Le rassemblement national d’Ecclesia Cantic se produira les 6,7 et 8 mai à Toulouse ! Destiné aux 18-35 ans, il vise à soutenir la qualité du chant liturgique et la beauté des célébrations dans les diocèses, les paroisses et les mouvements d’Église (le découvrir là). Vous pouvez aider les organisateurs à accueillir ces 700 choristes en les hébergeant chez vous pour 2 ou 3 nuits. Contact : hebergement@ecclesia-cantic.fr. Tout ici  !

 



Une première étape ! La semaine dernière, Mgr de Kerimel a béni le terrain de Borderouge sur lequel l’église Saint-Sauveur sera érigée. Sise à Toulouse à l’angle des rues des Vignes et Edmond Rostand, la première pierre sera posée en juin.

 

 

Le CCFD-Terre Solidaire propose une après-midi de réflexion et d’échange sur le thème « L’Agroécologie : une solution d’avenir avec les partenaires du CCFD-Terre Solidaire dans le monde ». À l’église Saint-Jean de Ramonville, samedi 25 mars de 14h à 15h30. Plus ici.

 

 

L’ensemble paroissial Notre-Dame d’Autan (Castanet, St-Orens) invite à la soupe de Carême chaque vendredi à 12h15 à la maison de la Fraternité de Castanet. Cette tradition permet de prendre en commun une soupe frugale, de partager le pain et d’offrir le prix de ce repas aux œuvres de charité.
► Voir plein d’autres propositions de Carême de paroisses ici !

 

 

Pour suivre Jésus dans sa montée vers le Golgotha, les Chrétiens du Quart Monde invitent à prier leur chemin de Croix, à travers les témoignages de vie de personnes en grande précarité, leurs commentaires et leurs prières. RDV vendredi 31 mars à l’église du Saint-Esprit à Bagatelle (17h30).

 

 

Prenez un temps de repos dans votre marche vers Pâques : prière silencieuse devant le Saint Sacrement, sacrement du Pardon, méditation, bol de riz ou repas partagé… Grâce aux « 24h pour le Seigneur », vous pourrez recevoir l’expression de la miséricorde du Père et le remercier ! Les 24 mars à St-François-Xavier et 25 mars à la Trinité. Programme ici.

 

 


Les enfants du catéchisme et de l’aumônerie de la paroisse de L’Union ont choisi de collecter des fonds pour aider la construction d’une salle paroissiale à Madagascar, d’où vient le père Clovis. Ils solliciteront les familles, voisins, paroissiens : tout le monde peut participer ! Venez les rejoindre le 25 mars (14h-17h30) pour un temps fort : marche, prière, jeux, échanges. Infos là.
 

 

À Fonsegrives, le Centre Georges Baccrabère a pour objectif de faciliter l’approfondissement de la foi des fidèles par la lecture. Des permanences assurées à l’entrée de l’église, 15 minutes avant et après la messe dominicale de 11h. Pas moins de 3 000 ouvrages le composent, pour tous, adultes, adolescents et enfants (BD). À découvrir ici.
 

 

Dimanche dernier, au jour de la commémoration des attentats de 2012, le buste du cardinal Saliège, proche de la cathédrale Saint-Étienne à Toulouse, a été tagué. Lire ici la déclaration de Mgr de Kerimel.
 

 

Si vous vous sentez l’âme décoratrice, que vous avez du temps et envie de servir votre paroisse, venez vous former au fleurissement des églises : les bouquets aident à la prière et font louange à la Création ! Prochaine formation le 15 avril à St-Gaudens. Infos là et inscriptions à fleurirenliturgie@diocese-toulouse.org.
 

 

Pour poursuivre le travail de lutte contre les abus sexuels, un décret est paru dans le diocèse de Toulouse. Il s’agit d’une charte de protection des mineurs et des personnes vulnérables qui entrera en application à partir de septembre dans toutes les structures diocésaines (paroisses, services, associations, mouvements, communautés religieuses…). Lire ici. Nous vous en proposerons bientôt un décryptage.

 

 

 

 

La bonne idée de la semaine

« Enquête au cœur de la fin de vie » est une enquête inédite réalisée par la fondation Jérôme Lejeune pour comprendre les enjeux et les dérives de l’euthanasie. Autour de ce documentaire, une soirée-débat est proposée vendredi 31 mars à 20h30 à l’église Saint-Marc, à Toulouse. Documentaire et infos à découvrir ici sur la plateforme.

 

 

La semaine dernière avait lieu la 23e Journée international du sommeil. Les Français dorment de moins en moins et de plus en plus mal. Voici 5 astuces simples pour favoriser l’endormissement et obtenir un meilleur sommeil. Lire ici. Heureusement qu’il y a eu depuis la Journée internationale du bonheur !

 

 

 

 

Méditation de Carême

Valérie Barbier, responsable de la Commission diocésaine d’Art Sacré, nous propose tous les vendredis de Carême une méditation à partir d’une œuvre d’art.

La résurrection de Lazare

Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit le Caravage, (extrait), 1609, Musée national de Messine. Crédits photo : domaine public

 

La mise en scène théâtrale de ce tableau est typique de l’époque baroque à laquelle appartient le Caravage. Les personnages ont été traités de manière réaliste, notamment Lazare dont la blancheur cadavérique est saisissante. Il est porté par l’un des proches venus soutenir Marthe et Marie dans leur douleur, tandis qu’un autre tient encore la pierre du sépulcre. Le Christ debout face à lui, tend le bras et le désigne de l’index : ayant imploré son Père et, afin que la foule croit en lui, il crie d’une voix forte « Lazare vient dehors ! » (Jn 11, 41-43)

À l’instar des artistes de son temps, le Caravage a fait le choix de s’affranchir du modèle byzantin en représentant le mort libre de toute bandelette ; un simple linceul masque sa nudité. La position du corps, raidi, les bras en croix, ainsi que le mouvement de Marie de Béthanie penchée au-dessus du visage de son frère, sont similaires à certaines représentations de la déposition de croix du Christ où Marie, éplorée, se penche tendrement au-dessus du visage de son fils.

La main droite de Lazare, tendue paume largement ouverte, est déjà entrée dans la lumière qui émane du Christ, la vie revient en elle. Elle amorce un mouvement en direction de celle du Seigneur, à l’index fermement tendu, mouvement qui n’est pas sans nous rappeler, celui d’Adam vers son Créateur peint sur la voûte de la chapelle Sixtine par Michel-Ange un siècle plus tôt.

Marthe et Marie sont présentes près de leur frère. Marie est déjà dans la lumière qui émane du Christ tandis que Marthe reste en retrait dans la pénombre. Son chemin de foi n’est pas encore abouti, au fond d’elle-même subsiste toujours une part de doute « Seigneur il sent déjà !  », la mort a fait son œuvre (Jn 11, 21-27 et 39).

La foule qui assiste à la scène derrière le Christ, se tient dans la lumière. Sur les visages s’expriment toutes sortes de sentiments : interrogation, doute, peur… C’est l’image de l’Église mais aussi de nos interrogations, de nos doutes, de nos peurs… Au sein du groupe se tient un jeune homme barbu, les mains jointes. Il tourne son visage vers la source de lumière, c’est l’artiste lui-même qui s’est représenté-là, comme pour nous montrer le chemin…

 

 

 

 

Le texte de la semaine

Ce samedi 25 mars, l’Église célèbre la solennité de l’Annonciation, lorsque l’ange Gabriel rend visite à Marie pour annoncer la nouvelle qui va changer l’humanité. Un mystère d’élection et de mission ? Lire ici.

 

 

 


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