NOTRE-DAME qu’elle soit de PARIS, de la DAURADE, du COMMINGES ou des MISSIONS, c’est toujours la mère de notre Seigneur JÉSUS, que les chrétiens honorent en ce mois de Marie !

Sainte Marie veille sur la France. Elle est là, discrète, présente, agissante, comme toutes les mères. Et comme la cathédrale de Paris, elle est chère au cœur de la plupart des Français, chrétiens ou non, ce dont témoignait l’écrivain François Cheng :

« N’oublions pas que Notre-Dame donc c’est une présence maternelle. L’Amour maternel nous savons ce que c’est, quelque chose de naturel, de normal : on en jouit, on en profite, on en abuse souvent, mais sans trop s’en soucier. Un jour, soudain, cette présence maternelle nous est arrachée. Alors on est plongé dans une tristesse infinie, dans un regret infini. On se dit : il y a tant de choses qu’on aurait pu lui dire et on ne l’a jamais fait. On ne lui a jamais dit : “je t’aime”. Maintenant c’est trop tard. (…) Notre-Dame va partir sans qu’on ait le temps de lui dire adieu. Heureusement le lendemain on a été rassuré… Elle est sauvée. Dans ce cas, ne soyons pas oublieux. Soyons pleins de gratitude et soyons fidèles à ce bien commun.  »

Soyons donc fidèles ! Non simplement aux pierres d’une cathédrale, mais à la foi lumineuse et brûlante au Fils de Dieu qui nous a aimés et qui s’est livré pour nous ! À celui dont toutes les églises ne sont que des écrins pour accueillir sa présence dans la sainte Eucharistie !
Notre pays s’est réveillé catholique ce jour-là, ont commenté certains. Qu’au-delà des racines ce mois de Mai permettent à nos contemporains de retrouver la lumière de la foi. 

Puisque Notre-Dame est si chère aux Français, puisqu’elle conduit à Jésus, alors profitons de ce mois pour vivre avec beaucoup de piété la dévotion mariale ! Et invitons nos proches, émus par l’incendie, à « fréquenter » Marie, elle les conduira au Sauveur. Des idées ? Décrocher le chapelet du rétroviseur de la voiture pour le prier quotidiennement, ouvrir nos églises pour un rosaire en équipe. Fleurir les statues de Notre Dame dans nos villes ou nos campagnes, car bien souvent les gens n’y font plus attention. Faire un pèlerinage vers un sanctuaire ou une chapelle à Notre Dame. Se joindre à un concert marial proposé par des paroisses.
L’amour que nous vouerons à notre Mère soufflera sur les braises de la foi enfouies sous la cendre de ta tiédeur et en fera jaillir la flamme vive !

Abbé Damien Verley +
extrait de L’Angélus du mois de mai,
le bulletin paroissial de l’ensemble paroissial Notre-Dame des Coteaux.