Photos et homélie de l'Appel décisif, à Sainte-Germaine de Pibrac

Texte de Mgr Le Gall

Photos et homélie de l’Appel décisif, à Sainte-Germaine de Pibrac

LE DIMANCHE 21 FÉVRIER 2021, PREMIER DE CARÊME

HOMÉLIE

 

L’expérience personnelle de l’amour venu de Jésus

 

I., 17 ans, Lalande. Mes parents se sont séparés quand j’étais petite et je n’en ai jamais souffert. Jusqu’à 10 ans chez sa mère ; ensuite chez son père. Son grand-père paternel était très présent près d’elle, mort du cancer en décembre 2019 : elle est restée près de lui jusqu’à la fin priant Dieu pour qu’il le rejoigne. « Puis un jour en septembre, un peu avant mon anniversaire, je me suis posée et je me suis dit : mais même si tu perds tes amies, un petit ami, l’amour d’un parent ou de quelqu’un de notre famille, Dieu nous aimera toujours et j’ai senti mon cœur se remplir d’un amour inexplicable et tellement pur, cet amour n’avait aucune imperfection, il était magnifique et remplissait mon être de bonheur. J’ai vraiment eu cette sensation d’amour exceptionnel et je me suis dit que même si je perdais l’amour de tous les gens, comme je connais à présent l’amour que Dieu a pour moi, le reste est secondaire. Avec Jésus, j’ai totalement changé, je ne suis plus la même personne et mon entourage l’a remarqué. Cette fille qui était colérique, toujours en train de se venger, un peu peste sur les bords, est devenue une fille calme qui ne crie plus du tout, qui ne s’intéresse pas aux histoires et aux rumeurs mauvaises. Dieu m’a changée totalement, son amour est pur, indestructible et je lui serai reconnaissante tout au long de ma vie, car il m’aime énormément et moi aussi.  »

J. « Déjà, à 14 ans, en sortant du collège, je m’arrêtais souvent à l’église où, seule, je trouvais la paix et l’apaisement.  » À 40 ans, préparation au baptême, interrompue. A lu 7 fois la Bible. Lourdes, Fatima. « Je n’ai pas cherché le Christ, c’est lui qui m’a trouvée et il est partout autour de moi. Dieu est dans tout ce qui nous entoure, si on prend le temps de l’écouter ; il nous fournit tout l’amour et la force pour vivre notre vie dans les difficultés comme dans les joies.  »

N., très fière maman de 28 ans d’un petit Timothée, fiancée d’un merveilleux compagnon, Maxime. Scoutisme, Lourdes. «  Je vois et ressens ce baptême comme une naissance nouvelle, une clarté dans ma vie et ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour suivre les préceptes d’amour et de tolérance la foi chrétienne, afin d’aider à rendre au monde toute la beauté dont Dieu nous a gâtés. Je m’émerveille et remercie chaque jour le Seigneur de la beauté du monde dont il nous a comblés. Chaque chose que Dieu a créé est une merveille et c’est aussi en ça que je ressens chaque jour sa présence.  »

N., 36 ans, infirmière au CHU. « Tu as fait seule ta vie, laissant la main que Dieu te tendait ; tu as toujours été malheureuse, pour beaucoup de raisons et tu as par-dessus tout la peur de l’abandon. Dieu est amour, Dieu a toujours été là depuis le début et ne t’a jamais abandonnée, quand bien même tu l’as déçu plus d’une fois et tu lui as tourné le dos. Si tu es malheureuse sans Dieu dans ta vie, tu peux n’être plus malheureuse. Si tu fais le choix de vivre avec lui, tu comprendras ceci : Dieu t’a tellement aimé et ce avant même que tu le connaisses ; il a donné son Fils bien-aimé pour toi et jamais tu ne seras seule, car Dieu est toujours avec toi. »
« Je suis reconnaissante de cette chance que j’ai eue qu’il se manifeste à moi à ce moment de ma vie et que moi je sois à l’écoute de cet appel pour saisir la main qui m’était tendue depuis tout ce temps et que j’ai tant de fois rejetée. Par-dessus tout, j’ai appris à aimer mon prochain comme Dieu m’aime, j’ai appris à aimer mes frères et sœurs, et à donner autant que je peux, sans me préoccuper de demain, puisque Dieu se charge de tout.  »

 

Dans les églises

 

T., 42 ans, pacsé et fiancé avec Aurélie, 2 enfants, ensemble depuis 16 ans. Haute charge dans les assurances Macif sur l’ouest de la France. « Ma démarche de demander le baptême est l’aboutissement d’une réflexion en même temps qu’elle est un nouveau départ. Durant mes années d’études, cherchant sûrement du soutien, je regardais la flèche des églises. Un jour, j’y suis entré et y ai trouvé une belle paix. Je ne peux l’expliquer par une éducation religieuse : je n’en ai eu aucune. Mon père est médecin retraité ; il est athée, venant par son père d’une famille juive des pays de l’est, mais avec une mère catholique, tant et si bien qu’aucune religion ne lui a été donnée. À la suite s’est forgée en moi la conviction que quelqu’un était à mes côtés, présent pour m’accompagner, et que notre monde ne pouvait être le fruit du hasard. Rome, Lourdes. Jésus Christ pour moi est avant tout un immense espoir : Dieu révélé est non seulement bien présent à nos côtés, mais il nous a envoyé son Fils pour donner son amour à toute l’humanité et nous indiquer que nous pouvions tous être sauvés en agissant nous-mêmes pour le bien.  »

D., Congolaise, mère célibataire de deux jeunes (15 et 11 ans). Cathédrale. « J’ai découvert le Christ depuis ma naissance et bien avant, car ça ne pouvait pas être autrement. Depuis mon enfance, je me sens appelée. Malgré beaucoup d’épreuves, j’ai toujours su garder l’amour envers mon prochain et pardonné, ceci grâce à ma foi et à mon amour pour le Christ, mon Sauveur. À l’âge de 8 ans, je sortais en cachette de la maison pour aller à l’église et assister à la messe. Je l’ai fait jusqu’à 12 ans. L’église est un lieu de repos spirituel ; c’est un lieu qui me permet de me rapprocher des autres dans l’amour et la simplicité ; c’est un lieu de paix spirituelle : il m’apporte beaucoup d’apaisement et de réconfort, mais également d’appartenance.  »

L., 51 ans. « Aussi loin que je me souvienne, hormis une année ou deux dans une école catholique, je n’ai pas eu de contact avec la culture de la religion chrétienne, mon environnement familial étant totalement hostile, voire irrévérencieux envers l’Église, bien que mes trois frères fussent baptisés. Malgré tout, la personne de Jésus et de la sainte Vierge résonnait en moi. Un rêve à 25 ans. Vers 30 ans, à la cathédrale de Lombez, avant le concert, je fus attiré par une statue de sainte Vierge se trouvant en retrait. Je ne saurais décrire ce que je ressentis ce jour-là, mais la conviction absolue que quelque chose se passait de profondément attendrissant, et qu’une présence bienveillante se faisait sentir. Je n’arrivais plus à décoller mes yeux de cette statue, le temps s’arrêtait, le cœur se serrait, avec une impression de communication intérieure. »

 

Signes et révélations

 

V. « Perdre mon frère aîné en 2020, du fait d’une maladie auto-immune a été déboussolant, terrifiant, comme un tremblement de terre. Mais dans ce moment, tellement d’émotions, de sensations indescriptibles, magnifiques, précieuses nous ont accompagnés, si bien que je ne peux nier qu’il doit bien y avoir une grâce qui habite certains êtres humains. Les amis de mon frère nous ont renvoyé tellement d’amour, gratuitement, qui était le reflet de tout ce que mon frère leur avait donné. Les jours, les semaines qui ont suivi ont été douloureux, mais pas tristes, emplis d’amour et d’apaisement. Mon frère s’est accompli dans le don de soi pour les autres et il vit désormais son plus beau chemin. Je sais aussi que Dieu est apparu un jour dans un de mes rêves, il y a quelques semaines pour me guider, me montrer la voie à suivre, parce que lorsque je me suis réveillée, j’étais convaincue que la personne que je n’avais pas identifiée dans mon rêve était lui, ça ne pouvait être personne d’autre. Une graine a germé en moi : j’ai envie de faire le bien, d’aimer les gens, d’aimer le monde, de participer à le rendre meilleur, et chaque mot de cette lettre est un écho de mon cœur. »

B., 44 ans, Polytechnicien, St Aventin, Pechbonnieu. Formation scientifique. « Très doué pour les études, en particulier scientifiques, je suis également doté d’une grande sensibilité et d’une soif d’idéal, de sens, de beauté. Je reste persuadé que Dieu nous parle au travers des Arts et de toutes les œuvres de l’esprit. Je vois (ou plutôt j’entends) Dieu dans les œuvres de Bach ou les grands motets baroques, comme s’il parlait littéralement. La musique est une fenêtre sur l’au-delà. Quelle chance que le Seigneur nous ait mis à disposition ces fontaines, auxquelles tous peuvent boire, même sans éducation religieuse ! Ce qui est merveilleux, c’est que Dieu a toujours été là et m’a toujours aidé, alors que je ne le connaissais pas.  » J’ai contacté des responsables de ma paroisse (ce qui n’a pas été facile d’ailleurs – on ne peut pas dire que l’Église fasse beaucoup de prosélytisme !) et j’ai entamé le chemin proposé vers le baptême. J’ai commencé une conversion professionnelle. Je me sens favorisé. En effet, le Seigneur m’aide maintenant plus que jamais, après m’avoir déjà aidé dans le passé, sans que je le sache sur le moment. Il répond à mes prières et m’envoie des signes. Je suis à chaque fois stupéfait et tellement heureux de cette attention qu’il me porte. En moins d’une année, le Seigneur m’a pris par la main et m’a fait avancer d’une manière extraordinaire.  »

A., 28 ans. « Parents séparés qui ne m’ont jamais parlé de Dieu, ni de l’Église. Je n’ai jamais vraiment reçu d’éducation chrétienne. Malgré tout, vers mes 5 ans, j’ai vécu quelque chose de très fort : j’ai senti la présence de Dieu en moi. Je savais précisément qui il était, je le sentais vraiment sans que l’on ne m’en ait jamais parlé. Lorsque je me suis rendu compte de tout cela, j’ai été émue et j’ai ressenti de nouveau tout cet amour que j’avais ressenti à 5 ans. Je lui parle souvent au cours de la journée de mes réflexions, de mes observations ou bien parfois pour lui demander quelque chose. Cela m’arrive aussi d’avoir simplement une pensée pour lui, comme pour lui dire : « Ne t’inquiète pas, maintenant je sais bien que tu es là ! » Aujourd’hui, je sais que quoi qu’il arrive, il m’aidera toujours à cheminer vers ce qui est bon pour moi, vers l’amour, vers le bonheur, et dans la vie chrétienne. Et j’espère pouvoir partager cela avec d’autres.  »

L., 28 ans, Togolais, ancien gardien de but professionnel, de famille animiste, deux enfants, divorcé. « Un jour, j’ai fait un rêve. J’ai vu un homme habillé en blanc, dans une lumière blanche. L’homme s’approchait de moi. Son visage rayonnait et ressemblait à celui de Jésus, que je voyais sur certaines images saintes. Je me suis réveillé en sursaut et j’ai pris la Bible. J’ai tourné le dos aux fétiches et j’ai commencé à prier Jésus. Mes matchs, je les préparais désormais avec les Psaumes en particulier le Psaume 35 que je connais désormais par cœur. Le résultat était louable : j’ai fini meilleur gardien du championnat et ma convocation en équipe nationale de football du Togo. Jésus est désormais présent dans ma vie.  »

 

Grands-pères et grands-mères

 

M., 27 ans, assistante sociale, avec Bastien son compagnon. Famille aimante, mais vite recomposée. « Miraculée après une chute à 4 ans : ma famille a commencé à m’appeler : «  enfant de Dieu ». L’absence de mon père, les violences de mon beau-père et les regrets d’un grand-père n’appréciant pas d’avoir une petite fille (déjà 3 filles). J’ai été soutenue par ma grand-mère maternelle, Francine. J’ai surmonté mes pleurs grâce aux paroles qu’elle pouvait avoir. Elle a toujours cherché à faire le bien autour d’elle et à apporter de l’amour. Elle ne voyait jamais le négatif, mais a toujours su tirer le meilleur des situations. Me sentir accompagné par Jésus m’apporte un sentiment d’apaisement. Depuis mon enfance, je suis toujours entrée dans les églises avec émerveillement et ce sentiment au fond de moi de sérénité.  »

 

Venus de l’Islam

 

B., 27 ans. Maltraité à l’école coranique du village. Découverte de la foi chrétienne dans une famille d’amis au collège. Marié, décide de se convertir au Christ. « J’ai alors subi de mon père des violences physiques, avec séquestration et menace de mort. Dans cette religion de tolérance, de l’accueil, de la liberté, de l’amour et de la fraternité, je suis prêt à donner tout de moi pour être au service du Seigneur.  »

B., d’une famille musulmane pratiquante. « Après l’école coranique, lors mes études occidentales, j’ai rencontré des personnes d’obédience chrétienne. La différence qui m’a le plus marqué est celle de la violence. La manière d’enseigner le coran était trop violente. À l’école coranique, par exemple, on me frappait à longueur de journée, ce qui n’était pas le cas des jeunes enfants qui apprenaient le catéchisme. À ce moment-là, je me suis dit que le christianisme est une religion de paix, de douceur et de joie, contrairement à l’Islam.  »

M., 21 ans, étudiante, Gabonaise. « J’ai rencontré à l’université un garçon musulman du même âge que moi, ayant une grande foi ; il était vraiment proche de « son Dieu ». On a discuté de ma foi, de comment j’étais loin de Dieu, de Jésus et il m’a alors conseillé de jeûner et de méditer la Bible.  »

T., 24 ans. Une graine semée lors d’une messe où il avait demandé à sa mère de l’emmener. Au collège conversation sur la foi avec un ami musulman. « Lors d’une dépression inexpliquée j’eus une soif de Jésus, qui, aujourd’hui encore, reste insatiable : je voulais le connaître. Après avoir lu les Évangiles une nouvelle fois, en les comprenant mieux, je tirais le fil, je voulais tout savoir de Jésus, le contexte dans lequel il vivait, je repensais sans arrêt à la Samaritaine, lorsque Jésus lui dit : « Celui qui boira de mon eau n’aura plus jamais soif ». En réalité, j’ai toujours soif, mais de lui, de la sainte Vierge et de toutes les étoiles que Dieu a envoyées sur terre en les personnes de nos saints illustres. Alors, je me prends à penser parfois que le bon Dieu me fait un signe comme s’il voulait me dire : « Je t’ai tendu la main, tu ne l’as pas prise, une fois, deux fois ; à la troisième, tu l’as serrée bien fortement et je t’aiderai à ne plus la lâcher. » Cela fait maintenant 8 ans que j’ai vécu cette conversion personnelle, aussi je peux dire que ce n’est pas un feu de paille ou une impulsion émotionnelle éphémère qui me motive pour accéder au Baptême. »

 

Parents athées, divorcés, séparés

 

A., 26 ans. « Issue d’une famille athée, c’est en 2017 que j’ai trouvé la foi lors d’un échange universitaire à l’étranger. Au fil de cette année, je ressentais un sentiment de gratitude grandissant en moi et ressentais comme un appel intérieur. Cet appel du Christ était franc et puissant ; je ne me sentais jamais seule : il était toujours là avec moi et sa présence dans mon cœur est très réconfortante. Depuis que j’ai trouvé la foi et encore plus depuis que j’ai démarré le catéchuménat, j’ai remarqué un changement dans mes attitudes, dans ma façon de penser, mon regard sur le monde extérieur et sur les gens. Tout d’abord, je suis beaucoup plus reconnaissante dans ma vie et toutes les petites choses du quotidien que nous avons tendance à prendre pour acquises. Désormais je remercie Dieu tous les jours et lui rends grâce pour ma vie, ma bonne santé et celle de mes proches, la fait d’avoir un toit et de la nourriture, etc. J’ai choisi ma grand-mère en tant que marraine, car c’est pour moi la seule personne de ma famille athée qui m’a suivie tout au long du cheminement. »

J., 28 ans, famille athée, où l’on considère que Dieu est une invention de l’Homme. Rencontre de Clara, du Verbe de vie, devenue amie, puis fiancée. Cuba, Krakow, Zakopane, Sibérie. Décembre 2019, catéchuménat à la paroisse étudiante. « Le Seigneur nous devance toujours. J’avais l’impression d’être à la recherche de Dieu, mais il était là depuis toujours et attendait que je lui ouvre mon cœur. Jésus devient un ami, un frère, qui m’aime et cherche à me soutenir et m’accompagner dans ma vie. Il veut mon bien. C’est aussi un modèle, il m’aide à discerner. Si je faute, il veut me pardonner et m’aider à pardonner. Il cherche à me montrer le chemin vers le Royaume du Père et à m’écarter du mal. Je comprends que ma vie d’avant n’était pas dirigée par les bonnes motivations, mais surtout par l’égoïsme.  »

 

Conclusion

 

I., 30 ans, Fenouillet. « Depuis l’âge de 5 ans, j’expliquais avec mots d’enfant que je savais que Dieu veillait sur nous, et, sans explication de la part de mes parents. Grâce à la foi que j’ai depuis mon plus jeune âge, je remercie Dieu pour chaque jour passé sur terre. À l’âge de 25 ans, souffrant de ne jamais avoir été baptisée, j’ai décidé de faire les démarches auprès de la paroisse de ma ville. Or, je n’ai eu que des refus sans grandes explications. J’ai donc pris conscience que je devais mûrir et que le jour viendrait pour moi. Il y a maintenant plus d’un an que j’ai trouvé des personnes qui répondent à mes questionnements. Je remercie Dieu pour ces échanges dans l’amour et la bienveillance.  »

A., 35 ans, famille recomposée de quatre enfants. Suite au baptême de la dernière, Laura, ce qui a induit la préparation au mariage par le Père Aymar. « Depuis que Dieu est dans mon cœur, ma vie a changé ; je ne me sens jamais seule, je sais qu’il est toujours là pour moi. Je ne suis pas la Chrétienne parfaite, loin de là. Je prie régulièrement, mais ne vais pas à la messe dominicale toutes les semaines. C’est d’ailleurs un objectif que je me suis fixé : venir à la messe le dimanche matin. Je trouve que c’est la plus belle façon de pouvoir partager sa foi. D’ailleurs, merci, Seigneur, et à vous, Monseigneur, de mettre des personnes aussi gentilles, bienveillantes envers nous les catéchumènes. Ce sont nos anges gardiens ; elles nous aident à trouver notre chemin vers la foi et font en sorte qu’on ne se perde pas. Bref, elles sont merveilleuses.  »

M., mariée à un bel Italien, de famille catholique, deux enfants, Muret. « Le jour du baptême de Raphaël, le premier, j’ai pris conscience qu’il entrait dans une communauté dans laquelle se trouvait déjà son père et toute ma belle-famille, mais pas moi ni ma famille. Or cette communauté, ce jour-là, semblait basée sur le respect, la solidarité, l’entraide et l’amour fraternel. Face à toutes ces valeurs et preuves d’amour, je me suis sentie bien et j’ai ressenti l’envie d’entrer moi aussi dans cette communauté fraternelle.  »

F., Ivoirien. « Ayant fait un "suivi catholique", je n’ai pu me faire baptiser, car peu rigueur. Des années ont passées et j’aimerais retrouver ma foi et ma ferveur d’avant, car dans ce monde qui change, chacun a besoin d’un soutien infaillible. J’attends que la lumière de ma bougie ne puisse s’éteindre et qu’elle m’éclaire dans les décisions les plus justes. Merci de votre compréhension et de l’amour apporté à vos semblables.  »

 

 


Actualité publiée le 8 mars 2021