Le 8 mai 2021 à 11h, aura lieu en la basilique Notre-Dame la Daurade, la messe diocésaine de la Saint-Joseph. L’équipe de la Pastorale Familiale, en charge de l’organisation de cette célébration, nous donne quelques précisions.

Une grande célébration diocésaine le 8 mai, 6 mois après le lancement de l’Année Saint-Joseph instituée par le pape, quel sens cela a-t-il ?

Nous sommes entrés depuis le 8 décembre dernier dans l’Année Saint-Joseph voulue par le pape François. Ceci a déjà suscité beaucoup d’initiatives dans de nombreuses paroisses et chapelles (dont certains lieux qui lui sont dédiés) ainsi que dans plusieurs familles de vie consacrée.
D’autres propositions sont ou seront mises en œuvre tout au long de cette année, afin que nous découvrions la place de saint Joseph dans le dessein de Dieu, que nous soyons prêts à l’accueillir comme modèle dans nos vies, « un homme avec un cœur de Père », notamment en ce temps marqué par la pandémie mondiale.
Il nous a semblé important de proposer cette célébration en-dehors des vacances scolaires et durant le mois de mai, mois de Marie dont Joseph est l’époux. En célébrant cette grande messe un samedi, nous avons pu choisir les lectures du 19 mars, fête de saint joseph. Nous sommes heureux d’inviter tout le monde à la Daurade, appelée basilique Sainte-Marie de Toulouse, protectrice de la ville et des futures mamans.

La Pastorale Familiale, semble avoir été naturellement choisie pour animer cette célébration ?

En tant que Pastorale Familiale, ces derniers mois, nous avons essayé d’accompagner au mieux, dans une bienveillance telle que vécue en famille, tous ceux qui ont souffert de la pandémie. Nous avons particulièrement constaté les souffrances des familles, des jeunes, des malades... Nous avons été alertés par des familles au bord de l’explosion par le désespoir de jeunes ou d’enfants en manque cruel de vie sociale et fraternelle, par la détresse de familles face à des deuils difficiles à faire.

Il nous a semblé indispensable de confier tout cela au Seigneur et de demander à saint Joseph (qui nous a montré ce chemin) d’accueillir la vie telle qu’elle est, sans être résigné ni passif, et que nous ayons recours à lui avec confiance, comme nous le ferions envers un père protecteur et aimant.
 

Un programme particulier pour ce 8 mai ?

La présence du plus grand nombre à cette célébration du 8 mai fera monter vers le ciel une prière d’espoir et de confiance que saint Joseph, patron de l’Église Universelle, ne pourra pas manquer d’entendre.

À cette occasion, dans une grande prière universelle et dans la prière eucharistique, nous prendrons le temps de confier les familles, les jeunes, les défunts.

Dans l’Eucharistie, nous présentons toute notre vie « le pain et le vin » qui représentent le travail des hommes. Nous présenterons notre vie, comme elle est, pour qu’elle soit sanctifiée par le Seigneur car l’Eucharistie c’est aussi le Lieu où l’on vient renforcer sa foi et son espérance. Cela permettra d’initier dans le cœur de chacun, une prière régulière pour les personnes de notre entourage concernées par cette souffrance. Nous sortirons boostés et nous aurons renforcé les liens de notre unité !

Comme le concluait Monseigneur Le Gall dans sa lettre : « Joseph, homme de confiance en toute circonstance », allons à Joseph pour qu’il nous délivre des calamités présentes et soutienne particulièrement les plus fragiles et les plus vulnérables, particulièrement au sein de nos familles.
Comment le faire mieux qu’en se rendant nombreux à cette invitation de notre évêque pour le 8 mai ?