Temps d'échange et de parole

La journée Diaconie du 20 septembre a été notamment l’occasion d’un moment de partage en fraternité autour du thème : "Qu’est ce qui favorise la parole ? Qu’est ce qui l’empêche ?".

Les échanges forts et nombreux ont soulevé que la parole était difficile, voir empéchée à cause de mutliples facteurs :

- Le temps, la pression  : quand on veut aller trop vite

- La peur, la honte, le jugement : Toujours peur d’affronter, peur qu’on se fiche de moi, la timidité / A un rendez-vous d’entretien (professionnel),tu es coincé, on te pose des questions et tu ne sais pas quoi dire, ils ont des termes qu’ils emploient, on ne comprend pas ! / Dans un groupe ce qui gène la prise de parole c’est que j’ai peur de dire un mot qui ne va pas, qui ne convient pas parce que je n’ai pas faire d’étude.

- Le vocabulaire, les mots non compris : comment, quand on ne sait pas lire ou écrire pouvoir prendre la parole ? / Parce que nous n’employons pas toujours les mêmes mots, les gens nous prennent parfois pour des anormaux / On n’est pas d’accord sur le sens des mots, on ne met pas les mêmes choses derrière / la langue est une barrière, est dans un monde ouvert, il y a des gens qui viennent d’ailleurs

- L’écoute, l’attitude des autres  : Y a des gens qui parlent beaucoup et y a des gens qui ont du mal à s’exprimer

- Le manque de silence, une personne qui prend toute la place : Les personnes qui monopolisent, et coupent la parole

- L’indifférence  : ca sert à rien / à quoi ça sert de dire les choses ? / l’indifférence tue la parole

- L’isolement, la meconnaissance des autres

- L’inégalité  : Les minoritaires se sentent exclus. Au Mirail, on est soi-même minoritaire (chrétiens)./ Importance de la réciprocité (statue) : que chacun dise quelque chose de lui.

- Les différences physiques....

Mais plusieurs points ont été mis en avant permettant la parole :

- Les moyens techniques, les petites astuces  : Ne pas oublier le toucher : parfois, un simple contact – oser s’approcher, prendre par les épaules – peut désamorcer la violence

- La connaissance de l’autre, la relation, la confiance  : Etre d’abord en relation avant de faire / parler c’est se livrer, c’est un risque / Si on veut de vrais échanges, il faut de la confiance / Il faut des outils pour comprendre ceux qui viennent d’ailleurs, être formé, ça aide aussi.

- Le groupe, un lieu, un évènement : Des lieux de parole que constituent les associations / Dans un cadre précis, (pour un évènement, une rencontre organisée etc...) c’est une aide, autrement je me sens DEMUNI.

- Prendre le temps : droit au silence : la parole peut demander du temps / Accepter les silences

- Le regard, l’écoute : Le bien « Vivre ensemble » commence par le regard que je pose sur l’autre / Appel à regarder, à apprendre à regarder l’autre à partir de son « essence » et non de sa situation sociale / Au téléphone, ma mère m’a dit : "tu es toujours mon fils, je t’ai abandonné, mais tu seras toujours mon fils." Elle a fortifié ma volonté.

- La Foi  : La Force de Dieu

- Des attitudes  : si l’attitude de la personne en face de moi est ouverte / Accepter les autres comme ils sont / l’importance d’être considéré

- L’objectif de la parole : si le partage d’un vécu peut faire avancer le groupe, la personne sera plus encline à parler / il faut avoir l’impression que ça intéresse quelqu’un, que je suis écoutée

- L’ambiance : une grande joie d’être là, ensemble,

Retrouver l’ensemble des échanges et verbatim dans le document ci dessous :

 


Actualité publiée le 25 septembre 2014