Ce mardi 8 décembre 2020, Monseigneur Le Gall a procédé à la consécration de la toute nouvelle chapelle Notre-Dame de Grâce. Le jour de la fête de l’Immaculée Conception a été choisi pour honorer la dédicace de la chapelle en l’honneur de Notre-Dame de Grâce. Destinée aux résidents, services et visiteurs ainsi qu’au personnel du centre Monseigneur Gabriel-Marie Garrone et de la Maison diocésaine, cette chapelle a été érigée au cœur même de ce vaste ensemble diocésain. Pour l’occasion, une trentaine de personnes s’était déplacées pour vivre ce moment unique, des prêtres, des diacres, des résidents du centre Garrone. La célébration a été animée par le chœur de la Maison diocésaine.

Pour cette consécration, l’assemblée s’est présentée à la suite de Mgr Le Gall à la porte du bâtiment, pour en solliciter l’ouverture et c’est dans une chapelle sombre et vide que les fidèles sont entrés en procession pour prendre place.

La succession des rites qui ont suivi n’est pas sans rappeler ceux du baptême. Le rite pénitentiel de l’aspersion de l’assemblée, des murs de la chapelle, de l’autel et de l’ambon par l’évêque a précédé dans un premier temps la liturgie de la Parole.

Les rites de la consécration ont commencé par la litanie des saints suivie de la dépose des reliques de saints sous l’autel comme modèles de sainteté. L’archevêque a justifié ainsi son choix : «  J’opte pour sainte Germaine et saint Louis de Toulouse, ce qui honore et le sacerdoce à Saint-Augustin et les saintes femmes de Sainte-Anne !  »

Est venu ensuite le moment de la grande prière de dédicace où l’on demande à Dieu sa bénédiction pour lui consacrer cet édifice a introduit aux rites eux-mêmes : par l’onction avec le saint chrême, l’autel devient alors symbole du Christ, l’Oint par excellence. Le père Hervé Gaignard, vicaire général de notre diocèse, a tracé douze croix au saint chrême sur les murs de la chapelle, la consacrant tout entière et pour toujours au culte chrétien. Ces douze onctions signifient qu’elle est «  l’image de la cité sainte Jérusalem » * ; leur emplacement sera symboliquement mémorisé par la pose de douze croix en laiton et ce jour sera considéré comme une solennité pour cette chapelle.

Puis est arrivé le moment de l’encensement en posant directement sur l’autel des charbons où brûle de l’encens, en signe du sacrifice du Christ renouvelé sacramentellement alors que les prières de l’assemblée montent vers le Père, «  comme un parfum agréable ».

Viennent ensuite la parure de l’autel, « table d’un banquet sacrificiel  » où « les fidèles se rassemblent dans la joie » : une nappe blanche, un chandelier, une croix et des fleurs comme pour un jour de fête, puis l’illumination de l’autel et de la chapelle pour signifier que le Christ est lumière des nations. Le rite, essentiel et seul nécessaire à la consécration, reste cependant celui de la célébration eucharistique qui va suivre.

Enfin l’assemblée s’est séparée, non sans avoir honoré Notre-Dame de Grâce, symbolisée dans cette chapelle par une statue de Marie enceinte, un moulage d’une représentation gothique signée de la manufacture Toulousaine Virebent.

* Les citations en italique sont tirées des Préliminaires du rituel de la dédicace d’une église.