Le pape François surprend souvent avec ses homélies en forme de questions-réponses, ses phrases directes et parfois provocatrices, ses exemples tirés de la vie des gens. De la fraîcheur pour notre Église que des visiteurs de notre site nous encouragent à valoriser
« Un peu de fraîcheur sur le site... j’ai envie de vivre les homélies du St Père et de les rendre concrètes dans ma vie - nous écrit un visiteur de notre site - Mais, que de joies, chaque matin de lire l’homélie du Pape François. Cela me donne vraiment envie d’aller à Rome pour prier avec lui et le soutenir dans son approche pastorale ».
En effet pape François surprend souvent avec ses homélies en forme de questions-réponses, ses phrases directes et parfois provocatrices, ses exemples tirés de la vie des gens.
Un catéchisme en questions-réponses
C’était le cas il y a quelques jours, lors de la première visite dans une paroisse populaire de la banlieue de Rome.
« Le pape est au Vatican, je suis ici comme évêque de Rome » dit-il avant de confesser des fidèles et d’improviser une leçon de catéchisme en questionnant les enfants présents.
En commentaire à l’Evangile qui raconte la visite de Marie à Elisabeth, le pape fait remarquer que « La Vierge accourt parce qu’elle a en elle le désir d’aider, elle ne va pas pour se vanter, et dire qu’elle est la mère de Dieu, mais pour aider Elisabeth : c’est notre mère qui accourt toujours quand nous avons besoin d’elle, et nous devrions ajouter aux litanies une phrase pour dire "Oh Dame qui accours, prie pour nous" ».
En expliquant la Trinité, dont c’était la fête liturgique, le pape s’adresse encoure aux enfants : « Dieu le Père crée, Jésus nous sauve, l’esprit saint nous aime, c’est ça la vie chrétienne : parler avec le Père, avec le Fils, avec l’Esprit Saint ».
Une Eglise sans douane
Quelques jours avant, lors de la messe matinale dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican, le pape s’adresse à un groupe de prêtres pour solliciter l’Eglise à garder les portes ouvertes : « On se comporte trop souvent comme des contrôleurs de la foi, alors que nous devrions être des facilitateurs de la foi des
gens. C’est une vieille tentation, celle de nous approprier un peu du
Seigneur ».
Le pape François cite deux exemples de la vie quotidienne « l’histoire de ce
sacristain qui face à un couple de fiancés qui demandent d’être
accompagnés au mariage leur demande aussitôt tous les certificats et
leur communique le tarif des messes. Et puis cette fille mère qui
demande le baptême pour son fils et à qui on oppose le fait qu’elle
n’est pas mariée, alors qu’elle a eu le courage de porter à terme sa
grossesse. ».
« Qu’ont-ils trouvé ? Porte close - souligne le pape - loin d’être du zèle, cela éloigne du Seigneur, cela n’ouvre pas les
portes... Jésus a institué 7 sacrements, et nous par cette attitude nous en
instituons un huitième : le sacrement de la douane pastorale ! »