Une veillée de prière pour lutter contre la misère

Avec le service diocésain de la Diaconie

Une veillée de prière pour lutter contre la misère

Comme chaque 17 octobre, lors de la Journée mondiale de Lutte contre la misère, cette année encore, une veillée de prière a été vécue à Toulouse, en la cathédrale Saint-Étienne. A Toulouse ? Pas seulement, puisque pour la seconde fois, la proposition a également été faite à la collégiale Saint-Pierre de Saint-Gaudens.

Durant cette veillée, savamment orchestrée autour d’un fil rouge, des prières, des textes de la Parole de Dieu, des chants mais aussi, et surtout, des "paroles de pauvres" qui égrénaient en même temps qu’elles ponctuaient la soirée. Sur le thème du repas partagé, de la place laissée au pauvre à l’invitation faite à tous de partager la pain, c’est davantage la foi partagée qui nous réunissait : "Nous n’avons pas grand chose mais nous désirons vous partager notre foi et notre richesse du cœur", disait l’invitation.

Une jolie façon de nous dire ce qu’est la misère, ses différents visages, dans la société, seul ou en famille..., ses contours, ses travers et surtout comment on s’en sort : la richesse du cœur y est pour beaucoup ! À tour de rôle, des témoignages, des réactions face à des situations de la vie courante, des impressions multiples qui disent "de l’intérieur" ce qui se voit, à l’extérieur. Fabienne, présentée comme "mère courage" se relève :

« Quand je regarde mon chemin de vie, je suis fière, vraiment très fière, car j’ai surmonté tous les problèmes que j’ai eus. Même si il y en a encore aujourd’hui, ils sont moins graves. Je me dis qu’aujourd’hui, j’ai un appart, j’ai mon fils et puis je ne suis pas toute seule. Je fais ma vie, j’avance. Au lieu de reculer, j’avance. C’est ça que je me dis dans ma tête. »

Ou encore Yvon, l’ex-baroudeur :

« Quand je regarde ma vie, je suis content aujourd’hui d’avoir un toit sur ma tête, d’être chez moi. Je ne regarde pas en arrière et je suis content de finir ma vie comme ça avec ma Lili. »

Tandis que Sandrine, elle aussi bien debout, encourage ceux qui seraient tentés de baisser les bras :

« À tous ceux qui comme moi ont vécu la galère, j’aimerais leur dire de ne pas rester dans leur coin, de ne pas s’isoler.  »

Après les paroles de pauvres, la Parole de Dieu à la lumière de ce qu’en disent les pauvres : l’évangile de Luc (14, 15-24) a été lu et commenté par différentes personnes à tour de rôle. Des réactions, des impressions recueillies lors d’un partage biblique pour préparer cette veillée. À l’image de cet évangile, la soirée s’est conclue autour d’un moment convivial et fraternel. Certes non pas "un grand dîner", mais "tout était prêt".

« Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » (Luc, 14,15)

 

► Le 18 novembre aura lieu, à l’invitation du pape, la seconde Journée mondiale des Pauvres. À cette occasion, le service de la diaconie invite les paroisses à faire des propositions tout au long de la semaine qui précède cette journée des pauvres.

 

 

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Actualité publiée le 30 octobre 2018