Unis en prière pour la paix

Les chrétiens du monde entier ont vécu une journée de jeûne et de prière pour la paix. De nombreuses initiatives en Haute-Garonne ont rassemblé les communautés répondant à l’appel du pape François.
De nombreuses communautés de Haute-Garonne ont adhéré à l’invitation du pape François pour vivre une journée de jeûne et de prière pour la paix, samedi 7 septembre.
Dans l’après-midi ou dans le prolongement de la Messe du samedi soir, les lieux de culte étaient ouverts pour accueillir les groupes de personnes qui ont convergé pour méditer ensemble l’écriture et prier pour la paix.
Prière d’adoration, méditations chantées, lectures bibliques... dans la diversité des formes un élément constant donnait le sens à la soirée : le message du pape du premier septembre : « Plus jamais la guerre ! Plus jamais la guerre ... mon cœur est profondément blessé par ce qui se passe en Syrie et angoissé par les développements dramatiques qui s’annoncent ».


A l’église Notre-Dame la Daurade, la veillée organisée par Pax-Christi s’est terminée par un chant confiant à la Vièrge notre prière pour la paix

Le pape appelle à ce qu’une chaîne d’engagement pour la paix unisse tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté, appel qui ne s’adresse pas seulement aux chrétiens catholiques mais aussi à tous les chrétiens d’autres confessions, aux hommes et aux femmes de chaque religion, ainsi qu’à ces frères et sœurs qui ne croient pas. La paix en effet - dit le pape - est un bien qui dépasse toute barrière, parce qu’elle est un bien de toute l’humanité.

A Rome, sur la place Saint-Pierre, 100 000 personnes s’étaient rassemblées pour vivre ce moment de prière avec le pape, qui a rappelé les paroles de Paul VI, en 1965 à l’ONU : « Plus les uns contre les autres, plus, jamais !... Jamais plus la guerre, jamais plus la guerre ! ».
Le pape s’interrogeait : « Est-il possible de parcourir une autre voie, la voie de la paix ? Pouvons-nous apprendre de nouveau à marcher et à parcourir les chemins de la paix ? ».
La réponse n’est pas philosophique, mais concrète, et attend le concours de chacun : « Oui, c’est possible à tous ! Ou mieux, je voudrais que chacun de vous, du plus petit au plus grand, jusqu’à ceux qui sont appelés à gouverner, réponde : Oui, nous le voulons ! ... travaillons pour la réconciliation et pour la paix, et devenons tous, dans tous les milieux, des hommes et des femmes de réconciliation et de paix ».
Fabio Bertagnin

 


Actualité publiée le 8 septembre 2013