« Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde ;
par la mort et la résurrection de son Fils il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit-Saint pour la rémission des péchés :
par le ministère de l’Église qu’il vous donne le pardon et la paix. »

 

Le sacrement de réconciliation, c’est quoi ?


Lors de notre baptême, nous avons reçu une vie nouvelle. Celle-ci a besoin d’être entretenue par la prière et par l’Eucharistie que nous recevons à la messe. Il est aussi nécessaire d’en reprendre les manquements à l’amour envers Dieu, à la charité envers le prochain et aux devoirs envers soi-même, en recevant le pardon de Dieu, après l’aveu personnel des fautes fait à un prêtre. C’est l’objet du sacrement de pénitence et de réconciliation, appelé aussi confession.
C’est pour cette raison qu’il faut distinguer le péché de la faute : celle-ci n’est le fruit que de la confrontation à la simple loi morale, tandis que le péché, lui, n’existe que lorsque l’on se présente sous le regard d’amour de Dieu. L’examen de conscience est donc un appel à vivre en cohérence avec soi-même, avec ses convictions et avec les paroles du Christ. Notre conscience a besoin d’être éclairée par la Parole de Dieu pour nous guider.

Même si ce sacrement est le plus « boudé » par les chrétiens, il est pourtant le signe de l´amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible, à condition de faire une démarche sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l´Amour infini de Dieu est toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères. Aussi, n’hésitez pas ! « Usons » de ce sacrement autant que nous pouvons !

 

Comment cela se passe ?


Il se passe en 4 temps :
- s’accueillir mutuellement : on commence par une prière commune, entre le prêtre et le pénitent.
- écouter la parole de Dieu : le pénitent ou le prêtre choisit un passage de l’Écriture ; le prêtre peut nous aider à mieux saisir l’amour de Dieu pour nous et ce que cela demande de notre part.
- confesser l’amour de Dieu en même temps que notre péché : c’est à ce moment-là que le pénitent exprime comment il se reconnaît pécheur devant l’amour de Dieu (c’est l’examen de conscience), puis son désir de conversion, soit par un geste ou une prière (c’est la contrition) et enfin de pénitence (cela peut être un partage, un effort, une prière ou un service envers son prochain…), le signe de sa conversion.
- accueillir le pardon de Dieu pour en être les témoins : le pénitent prie avec le prêtre, il peut prononcer un Notre-Père par exemple, et reçoit l’absolution. C’est à ce moment-là que le prêtre prononce la parole qui relève, évoque le Seigneur ressuscité qui relève les morts, qu’il pardonne au nom du Seigneur Jésus. Par-donner, c’est re-donner au pénitent la capacité d’accueillir l’amour de Dieu. Il est alors invité à se lever (relevé de ses fautes).

 

Comment faire pour recevoir le sacrement de réconciliation ?


Pour recevoir le sacrement de réconciliation, la première chose que l’on peut faire est de se renseigner sur les horaires, généralement affichés dans l’Église près de chez nous ou de son travail. On peut, pour cela, aussi contacter sa paroisse.

Avant d’aller voir le prêtre, n’hésitez pas à prendre un temps pour relire votre vie spirituelle, familiale, professionnelle… la parole de Dieu peut vous aider à vous mettre sous son regard avec simplicité et vous demander ce que l’Évangile vous appelle à vivre.
Depuis le Concile de Trente, tout baptisé doit confesser ses péchés graves au moins une fois par an. La qualité normale d’une vie spirituelle chrétienne suppose un recours plus fréquent à la réception de ce sacrement, au moins pour les grands moments de l’année liturgique (Noël, Pâques, Pentecôte, Assomption) et chaque fois que nécessaire selon la conscience de chacun.