► C’est à Cierp-Gaud que se trouve Notre-Dame de Soueste.

Ce qu’il faut savoir

On n’en connaît pas l’origine.

En 1815, Alexandre Du Mège écrivait : "Une chapelle nommée Notre-Dame de Souesté, située sur une haute montagne me fut indiquée comme renfermant encore quelques monuments. Après une marche longue et fatigante, je parvins jusqu’aux ruines de cette chapelle, mais je n’y trouvais aucun objet digne de fixer les regards de l’antiquaire".
Pourtant "de nombreux ossements gisant autour de la chapelle font connaître que ce lieu fut habité" écrivait vers 1864 l’abbé Dutrey curé de Cierp. Il y avait donc là un cimetière près de la chapelle.
On sait par le Censier du diocèse de Comminges de 1387 que la chapelle était annexe de Burgalays et qu’à cette époque le village de Souesté était désert depuis quarante-cinq ans ; ce serait donc la peste de 1342 qui aurait fait périr tous les habitants et réduit ceux de Burgalays à huit. 

Ses légendes

Un homme construisant une grange-non loin de la chapelle, avait remarqué parmi les ruines une pièce de bois dont il pourrait avantageusement se servir.
Il attela donc ses vaches pour l’enlever, mais malgré les coups et les mauvais traitements, il ne put les faire avancer.
Reconnaissant alors la main de Dieu, il renonça à son vol sacrilège.

Un autre jour, deux chasseurs se dirigeaient vers la forêt, passèrent devant la statue de la Vierge ; l’un d’eux s’agenouilla ; l’autre, quelque peu impie, se rit de la dévotion de son camarade, et étendant vers la statue le canon de son fusil, enleva le petit doigt de la main de l’Enfant Jésus. Après cet exploit, ils continuèrent leur chasse, mais au premier coup que voulut tirer l’incrédule chasseur, l’arme éclata et le petit doigt de sa main fut entièrement emporté. Il n’en fallut pas davantage pour ranimer la foi chancelante.

Célébrations

Reconstruite en 1843. Des pèlerinages ont lieu les premiers dimanches de mai et de septembre.