Obsèques de Dominique Baudis, mot d'accueil de Mgr Robert Le Gall

Obsèques de Dominique Baudis, mot d’accueil de Mgr Robert Le Gall

Nous sommes très nombreux, Mesdames, Messieurs, venus de Toulouse et de toute la région, à nous rassembler cet après-midi autour de Dominique Baudis.
Je salue son épouse Ysabel, sa fille Florence, leurs deux fils, Pierre et Benjamin, sa maman qui est aussi parmi nous, tous liés comme lui à notre ville : nous leur exprimons notre émotion et notre affection vraies.
Je salue toutes les personnalités civiles, militaires et religieuses présentes, au premier rang desquelles se trouvent Monsieur le Préfet et Monsieur le Maire.
Nous sommes réunis à Toulouse, la « ville rose » à laquelle le nom des Baudis est attaché, au lendemain de l’hommage national rendu hier à Paris par le Président de la République lui-même.
Ce moment de prière, en la messe de ses obsèques, a lieu dans notre cathédrale Saint-Étienne de Toulouse où Monsieur Baudis passait souvent pour se recueillir.
Je ne l’ai rencontré personnellement qu’une fois, lors d’un dîner-débat sur le Capitole, où il nous expliquait sa mission de Défenseur des droits.
Depuis que je suis à Toulouse, j’ai toujours entendu parler de lui avec respect, avec une nuance d’affection et de reconnaissance fidèle. Il aimait sa ville et il en reste aimé ; comme on l’a dit, il a été ambitieux pour elle plus que pour lui-même.
Homme droit, attentif aux droits des autres, homme libre, il a éprouvé en son cœur et en sa chair, très durement les injustices de la rumeur odieuse. Jésus, le Christ, n’en est-il pas mort lui-même, lui qui est au centre de cette Semaine sainte ?
Parmi les prêtres qui m’entourent, je salue de façon particulière un ami personnel de Dominique Baudis, proche de lui au parlement européen, comme à la Région : Benoît Vermander, devenu Jésuite et resté en relation amicale avec lui et avec sa famille. Il nous a rejoints de Chine, où, depuis presque vingt ans, il exerce sa mission d’inculturation et d’évangélisation. C’est lui qui donnera l’homélie de cette messe d’adieu.
Nous sommes tous pécheurs, frères et sœurs, et face au Mystère pascal dont la célébration est imminente, nous sommes pleins d’espérance, car il est Vivant celui qui est mort pour nous tous.