La dernière journée de formation de « Fleurir en Liturgie » pour l’année 2018/2019 s’est déroulée le 23 mars à la salle paroissiale de Lalande, au nord de Toulouse.
Vers 9h15, les premiers arrivants sont accueillis autour d’un café ou d’un thé.
Après le mot d’accueil et la présentation de la journée, nous débutons la matinée par un temps de prière.
Puis Guillemette a fait une intervention sur « comment fleurir le dimanche des Rameaux ? » (Cf fiche) et Alix nous a présenter le site diocésain de Fleurir en liturgie
Ce fut au tour du Père Norbert MWISHABONGO, père Blanc du RDC, de prendre la parole :
« Le dimanche des Rameaux »
Pour trouver l’intégralité de sa présentation, vous pouvez cliquer sur le lien suivant https://toulouse.catholique.fr/IMG/1450/Les_Rameaux_Pere_Norbert.docx
Introduction : « Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeune, les larmes, et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu car il est tendre et miséricordieux. » Livre de Joël, parole du mercredi des cendres. C’est ouvrir son cœur à l’Esprit Saint, afin que demeurant en nous, il nous donne la force et la grâce de vaincre les tentations du mauvais. Le mercredi des cendres ouvre la porte du Carême. Avec le mercredi des Cendres, nous avons embarqué dans un vol de 40 jours pendant lesquels les repas qui nous seront servis, seront : la prière, le jeûne, le partage.
Le Pape François nous dit : « le carême, c’est entrer dans le désert de la création pour qu’il redevienne le jardin de la communion avec Dieu. Abandonnons l’égoïsme, tournons-nous vers la Pâque de Jésus. » Soignons nos relations avec nos semblables et aussi vers la création.
Le carême correspond à une recherche spirituelle associé au jeûne alimentaire.
Le carême est marqué par :
• Le mercredi des Cendres
• Le 4ème dimanche de Carême : dimanche de la joie. C’est un temps de pause dans l’austérité du carême (fleurs roses, chasuble rose.) L’objectif est de laisser entrevoir aux fidèles la joie festive de Pâques.
• La Semaine Sainte commémorant la Passion du Christ. Elle s’ouvre lors du dimanche des Rameaux marquant l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem.
Le dimanche des Rameaux (Cf fiche technique) : Dernier dimanche de Carême, il inaugure la Semaine Sainte dont il est le premier jour. C’est le porche d’entrée sous lequel les chrétiens passent pour se diriger vers la semaine Sainte et donc vers Pâques. Les rameaux bénis sont le signe de la victoire de la vie sur la mort et le péché.
Nous revivons les moments où Jésus est accueilli comme un roi, attendu dans sa ville. Il est acclamé « Hosanna » signe de joie et de confiance.
Jésus est un roi de paix, d’humilité et d’amour. Il est humble, victorieux, monté sur un âne. « Les gens étendirent leurs manteaux sur le chemin et d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route » (Mt 21,8)
Les rameaux aujourd’hui, sont conservés chez soi, symbole de la vie et de la Résurrection ; symbole de faire entrer Jésus ressuscité dans nos maisons. Mais aussi, ils sont parfois posés sur les tombes, symbole de l’espoir de voir renouveler et fleurir sa foi en la résurrection de Jésus-Christ et en celle des morts ; symbole de la vie et de l’espérance.
A la procession, les fidèles suivent le prêtre en entrant dans l’église, signifiant ainsi qu’ils accompagnent le Christ vers sa Passion.
Le Carême et la Semaine Sainte sont 2 évènements de la vie de Jésus, qui ont été vécus à différents moments. La Liturgie nous les propose ensemble pour une raison de vie de foi. Les 40 jours de présence de Jésus au désert ont été vécus par Jésus après son baptême.
Le dimanche des Rameaux commémore l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem et la Passion du Christ. Au temps de Jésus, Jérusalem était le cœur de la Loi et des Prophètes. Jésus y entre comme un roi pour accomplir, parfaire la Loi et les Prophètes. L’accomplissement de la Loi et les Prophètes c’est l’Amour.
Jésus ne condamne pas. Il exerce sa miséricorde (guérison, conversion).
2 aspects clés de la royauté de Jésus :
• Humilité
• Gloire future : Jésus est un roi pauvre aux yeux de la chair et un roi glorieux aux yeux de la foi. Mais Jésus tient sa Royauté de Dieu et l’exerce comme Dieu le veut, c’est-à-dire dans l’humilité sur la terre et dans la gloire.
Durant toute sa vie terrestre, Jésus s’est offert à son Père dans l’humilité et la souffrance. C’est pourquoi le sacrifice de la messe se fait aussi dans l’effacement et la pauvreté, alors que les vrais chrétiens savent qu’ils célèbrent le Christ glorieux, trouvent en lui leur lumière et leur force et attendent d’être glorifiés avec lui.
Un PowerPoint nous a ensuite présenté « Les bouquets mal construits et les bouquets harmonieux » afin d’aiguiser notre sensibilité à l’esthétisme et d’avoir le souci de ce que l’on donne à voir.
En début d’après-midi, un temps fut pris avec les responsables d’équipes des différentes paroisses afin de voir si elles avaient des questions particulières relatives à leur rôle de responsables, puis les participants ont échangé sur l’intérêt que leur procurent ces formations et sur ce qu’ils aimeraient aborder aux prochaines sessions.
La journée s’est poursuivie par la démonstration du « Bouquet au cierge Pascal »
(Cf fiche technique).
Grande première, cette démonstration, étape par étape, se faisait en même temps que la réalisation du bouquet par les participants afin de mieux les accompagner dans leur apprentissage.
Le bouquet a été réalisé à partir d’éléments glanés dans la nature (branchages avec bourgeons éclatés, branchages avec des petites fleurs blanches, genêts en fleurs et mousse végétale), ceci pour plusieurs raisons :
- montrer que la nature est généreuse et que l’on peut utiliser ses richesses.
- utiliser des végétaux de saison : nous sommes aux premiers jours du printemps et la nature redémarre
- permettre de sortir des formes de bouquets académiques,
- faire des économies : totale gratuité
La journée se termina par une prière d’action de grâce.
Cierge Pascal
Atelier de mise en application