Avant de rencontrer monseigneur Le Gall une première fois mercredi 15 mars lors d’une de nos dernières préparations au sacrement de la confirmation, je ne connaissais notre archevêque que de nom.

Je n’avais jamais vu son visage, ni en vrai, ni en photo ; non vraiment, je n’aurais rien pu vous dire sur lui. Dans un diocèse tout le monde ne connait pas son évêque, encore moins lorsqu’on est jeune. Sauf si on l’a déjà rencontré.

Mais je pense (enfin c’est mon cas) qu’en général, à moins de faire partie de la paroisse de l’évêché ou d’être un proche de son évêque, on ne connait son nom que grâce à la prière eucharistique (si je ne me trompe pas) durant la messe.

Mgr Le Gall avec les jeunes confirmands du doyenné de Blagnac

Parfois, l’évêque nous semble un peu inaccessible, c’est quelqu’un qui est plutôt impressionnant à voir lors des cérémonies et on se dit qu’il a tellement de personnes « à sa charge » qu’il ne vaut mieux pas trop le déranger.

On en oublie un peu que c’est un homme comme les autres, à la seule différence qu’il est le successeur des apôtres. Cela est un peu… drôle, de se dire avant d’être confirmé que l’évêque va venir rien que pour nous et va lire personnellement notre lettre.

Pour revenir à votre question initiale, c’est vrai que nous avons écrit notre lettre avant de rencontrer l’évêque. D’un côté je trouve que c’est plutôt une bonne idée car on s’adresse plus directement à Dieu par l’intermédiaire de l’évêque lorsqu’on ne le connait pas, c’est plus véritable.

Mais parfois le fait de connaître le destinataire aide également certaines personnes. Alors, je ne saurais trop dire si la lettre m’a permis de « tisser un lien » avec notre archevêque car je ne le connaissais pas encore.

C’est surtout le fait de le rencontrer, d’autant plus en petit comité que nous étions, qui nous a permis de le connaître, je dirais du moins partiellement. C’est-à-dire que lorsqu’on rencontre quelqu’un pour la première fois, généralement, on finit par connaître son nom, prénom, éventuellement âge, et puis d’où il vient, où il vit etc. …

Et puis comme Mgr est un évêque, nous parlâmes également de religion, cela va de soi. Mais vous-même étiez présente, je n’ai donc pas besoin de vous décrire la scène. C’est là que le repas, que nous avons partagé avec Mgr Le Gall, ajoute un atout à la connaissance de quelqu’un.

Pour ma part, avec mon frère Clément, nous nous sommes découvert un grand nombre de points et connaissances communes avec notre évêque, ce qui noua rapidement un lien d’amitié entre nous et lui.

Ce que j’ai apprécié en Mgr Le Gall, ce fut sa simplicité et son sourire. Il était toujours souriant, malgré sa journée remplie, sa courte nuit à ce que j’ai pu comprendre… Comme quoi, Dieu nous donne la grâce de tout faire lorsqu’on le met en premier !

Le jour de la cérémonie, nous n’avons pu voir Mgr Le Gall avant car comme vous le savez un de ses pneus a crevé. Lors du sacrement lui-même, je ne reçu physiquement aucun changement (j’eus même encore plus mal au dos qu’avant) mais je sais que le saint esprit habite désormais en moi et que je peux m’appuyer sur cette force que j’ai reçu. « C’est la confiance qui va nous conduire à l’amour » comme disait la petite Thérèse, et étant donné que c’est Mgr Le Gall qui m’a donné ce sacrement, pour servir d’intermédiaire entre Dieu et nous, c’est un lien qui nous unit en quelque sorte car c’est un moment très important que nous partageons, pas de la même façon certes, mais l’Esprit Saint est toujours à l’œuvre.

Je finirais donc en disant que Mgr Le Gall n’est plus simplement mon archevêque (je dis « mon » parce que je parle pour moi, mais je suis consciente qu’il est au service de tout son diocèse) mais aussi l’évêque qui m’a confirmée dans ma foi et m’a donné l’Esprit Saint.

Et puis je crois aussi que nous ne lui faisons pas trop mauvaise compagnie alors j’aimerais bien un jour ou l’autre le voir assis à notre table !

Pauline