Le séjour du Christ au tombeau constitue le lien réel entre l’état passible du Christ avant Pâques et son actuel état glorieux de Ressuscité. C’est la même personne du "Vivant" qui peut dire "j’ai été mort et me voici vivant pour les siècles des siècles".(625)
"Nous vous annonçons la Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères, Dieu l’a accomplie en noter faveur à nous, leurs enfants : il a ressuscité Jésus" (Ac 13,32). La Résurrection de Jésus est la vérité culminante de notre foi dans le Christ, crue et vécue comme vérité centrale par la première communauté chrétienne... (638)
La Résurrection du Christ ne fut pas un retour à la vie terrestre, comme ce fut le cas pour les résurrections qu’il avait accomplies avant Pâques : la fille de Jaïre, le jeune homme de Naïm, Lazare. Ces faits étaient des événements miraculeux, mais les personnes miraculées retrouvaient, par le pouvoir de jésus, une vie terrestre "ordinaire". A un certain moment, ils mourront de nouveau.
La résurrection du Christ est essentiellement différente. Dans son corps ressuscité, il passe de l’état de mort à une autre vie au-delà du temps et de l’espace. Le corps de Jésus est, dans la Résurrection, rempli de la puissance du Saint-Esprit ; il participe à la vie divine dans l’état de sa gloire, si bien que Saint-Paul peut dire du Christ qu’il est "l’homme céleste".(646)
"Si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vaine et vaine aussi notre foi (1 Co 15,14). La Résurrection constitue avant tout la confirmation de tout ce que le Christ lui-même a fait et enseigné. Toutes les vérités, même les plus inaccessibles à l’esprit humain, trouvent leur justification si en ressuscitant le Christ a donné la preuve définitive qu’il avait promise, de son autorité divine.(651)
Le Christ, "premier-né d’entre les morts", est le principe de notre propre résurrection, dès maintenant par la justification de notre âme, plus tard par la vivification de notre corps.(658)