Le bouquet d’ambon indique le caractère liturgique du lieu. Il accompagne la Parole. Il honore la parole de Dieu, évoque la Parole de Vie.

 Il n’est pas là pour être contemplé (même s’il le mérite) mais pour aider à comprendre la Parole de Dieu en mettant en valeur la beauté de la création.

 Dans le choix des fleurs, la PGMR (Présentation Générale du Missel Romain) nous invite à une noble simplicité et à respecter la vérité des choses ( n° 279) (pas de fleurs artificielles, pas d’artifices ..)

 Les fleurs parlent d’elles même : le bouquet est symbolique mais pas allégorique.
Il s’intègre à l’édifice et suit les proportions. Il n’est ni trop grand ni trop petit. Sa taille est raisonnable et harmonieuse. Il sera habituellement de forme verticale, ne dépassant pas la hauteur de cette table, ne cachant ni le lectionnaire, ni le lecteur.

 Il n’est pas en surnombre. Par exemple, lorsque le cierge pascal est avancé près de l’ambon (baptême, obsèques, veillée pascale, Ascension, Pentecôte…) le bouquet d’ambon peut être supprimé ou réduit, afin de ne pas brouiller la lisibilité de l’espace sacré et en assurant une respiration propice au silence.
Sa composition peut évoquer un mouvement de don (PGMR N° 309).

Bouquet enraciné ou suspendu ?

 De façon générale, le bouquet est posé au sol, comme enraciné, extrait de la terre. Comme pour signifier l’enracinement de notre foi dans l’écoute de la Parole. Placé devant ou légèrement de côté, il sera en harmonie de couleurs, de fleurs et de feuillage avec celui de l’autel pour que s’instaure entre eux un dialogue invisible mais présent.

 Cependant, selon la disposition et la taille des églises, on peut être amené à fixer les bouquets en hauteur, sur l’ambon lui-même, afin d’offrir une meilleure visibilité. Cela doit, cependant, rester exceptionnel.

" Ainsi,le bouquet d’ambon ,comme tout bouquet liturgique, sera chemin de prière, d’action de grâce dans l’aujourd’hui de Dieu " Yvette LIEGEO