La question du mal semble être le plus terrible empêchement au bonheur. C’est l’énigme absolue, l’impasse intellectuelle, la question devant laquelle tout le monde abdique. Des plus grands philosophes aux plus brillants théologiens, pas une seule explication n’est satisfaisante.

 Jeudi 28 septembre dernier, le père Matthieu Dauchez est venu donner une conférence sur ce thème à la cathédrale Saint Etienne de Toulouse. Le père Dauchez, prêtre du diocèse de Manille dirige l’association ANAK-Tnk (www.anak-tnk.org), une association qui vient en aux enfants abandonnées de la capitale philippine.

 Devant 700 toulousains, ce jeune prêtre, malheureusement confronté chaque jour à cette question du Mal à travers les histoires douloureuses des enfants, a tenté de donner des éléments de réponse à ce grand mystère…

 Ses petits protégés, pauvres parmi les pauvres qui se débattent dans l’arène de la misère, sont en effet sans cesse confrontés à cette lèpre du mal qui semble s’acharner sans raison.

 Mais expliquer le mal ne leur viendrait pas à l’idée puisqu’ils savent, par expérience, que ce n’est pas un concept qui s’étudie comme un sujet de dissertation philosophique, ou qui se dissèque comme un rat de laboratoire.

 Mais les pauvres eux, ne cherchent pas à expliquer vainement le problème cruel du mal, ils y répondent… et ainsi le désarment impitoyablement !

Maxime FOUCARD