"L’amour ne passera jamais"
(Paul, 1 Cor, 12, 12-26)
Les récents J.O. nous ont montré de beaux corps d’athlètes. Nous avons vu les soins qu’il faut leur donner pour aller jusqu’au bout de l’effort. Et ce n’est pas rien. Ils sont fragiles, aussi, et bien des concurrents ont connu la souffrance.
Dans plusieurs de ses lettres, l’apôtre Paul prend explicitement l’image de la course pour signifier la vie chrétienne. Mais le texte auquel je pense le plus, pour parler de l’Église, c’est bien sûr la lettre qu’il écrivait aux chrétiens de Corinthe (1 Cor, 12, 12-26).
Retenons quelques points saillants : les liens entre les différents membres, leur solidarité, l’égale importance de chacun : tous sont également "honorables". Le plus petit est aussi important que le plus grand. La souffrance ou la joie de l’un est partagée par les autres. Chaque membre doit accomplir seulement mais pleinement sa mission, tout en ayant le souci des autres.
Par-dessus tout, Paul insiste sur l’unité du corps, structuré, organisé, dans le respect et la diversité de chacun, je dirai plutôt la vocation de chacun, selon les dons de l’Esprit. Car ce corps, c’est celui de l’Église, c’est celui du Christ qui en est la tête.
Mais le corps est fragile, aussi, et nous le savons bien.
Il peut tomber malade, être victime d’accidents… et de vieillissement.
Dans sa vie humaine, le Christ est passé par la souffrance et la mort.
Dans la foi, nous affirmons sa Résurrection, et la nôtre, à venir.
L’Église, ce corps ecclésial, vit de la Résurrection du Christ, qu’elle a reçu mission d’annoncer.
Elle est constamment rajeunie, renouvelée, régénérée, par l’Esprit saint.
Les nombreux baptêmes et confirmations d’enfants, d’adolescents et d’adultes nous montrent cette vie nouvelle. Tout comme le nombre croissant de laïcs en responsabilité. Et, bien sûr aussi, les ordinations d’évêques, de prêtres et de diacres.
Le secret ?
Le don de l’Esprit saint, reçu à Pentecôte, par qui tout amour, toute miséricorde nous sont donnés. Et ce n’est pas pour rien que l’apôtre Paul enchaîne, dans sa lettre aux Corinthiens, avec cette hymne à l’Amour que nous connaissons bien : "L’amour ne passera jamais". Ne serait-ce pas le secret de l’"âme diocésaine" ?
Dominique Desvernois, diacre
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