Le 17 octobre 2017 a eu lieu la journée mondiale de lutte contre la misère. A cette occasion, trois veillées pour prier avec, pour et à partir des personnes les plus pauvres ont eu lieu simultanément : deux dans notre diocèse, à la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse et à la collégiale Saint-Pierre de Saint-Gaudens et une autre dans le diocèse de Montauban.

Après un mot d’accueil de Monseigneur Le Gall, l’objectif de la veillée a été expliqué : « Lors de cette célébration, nous essayerons […] de dire ce qu’est la misère, celle que nous rencontrons tous les jours et dont il faut se relever. » « Oui, la misère touche beaucoup de monde, la misère n’est pas que pécuniaire, elle a d’autres visages, relationnel par exemple. C’est pour cela qu’il est important de faire connaître ce que nous vivons pour sensibiliser d’autres et faire des choses ensemble afin de permettre la connaissance mutuelle. ».

Cette année marque l’anniversaire de la dalle en hommage aux victimes de la misère inaugurée au Trocadéro il y a trente ans, le 17 octobre 1987, à l’initiative du père Joseph Wresinski, sur laquelle on peut lire notamment : « Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. »

Pour faire connaitre la réalité de la misère, plusieurs personnes qui vivent la « galère » de Toulouse, Montauban et Saint-Gaudens ont donné leur témoignage de vie.

Après avoir écouté la parole des plus pauvres, nous avons écouté la Parole de Dieu à la lumière de ce qu’en disent les pauvres : cette année, c’est l’évangile de la parabole des talents qui a été choisi (Matthieu 25, 14-30). Après chaque phrase de la Parabole étaient lus des commentaires issus des partages bibliques menés dans les différents groupes qui ont préparé cette veillée : « Le maître est un homme juste en donnant selon la capacité de chacun, il ne charge pas inutilement. C’est un homme bon et juste. Dans la vie, c’est pareil : on fait en fonction de ce que l’on est, de ce que l’on peut. Si on nous fait confiance, on y va. »

A l’issue de ce temps méditatif, chacun était invité à donner un talent, reçu au début de la veillée sous forme de pépite d’or, pour s’en voir remettre un deuxième et recevait une phrase d’un pauvre parmi celles qui avait été lues pour commenter l’Évangile. Une façon de faire fructifier les talents reçus est de témoigner à quelqu’un qui n’était pas venu à la veillée de ce qui nous avait marqué.

La soirée s’est conclue par la récitation du Notre-Père, la bénédiction et un pot fraternel permettant d’aller à la rencontre les uns des autres.

Cette veillée de prière a permis de rappeler que le 19 novembre aura lieu, à l’invitation du pape, la première Journée mondiale des Pauvres. À cette occasion, le service de la diaconie invite les paroisses à faire des propositions tout au long de la semaine qui précède cette journée des pauvres. Vous trouverez en cliquant ici des outils pour préparer cette journée.

Vous trouvez ci-dessous les témoignages lus lors de cette veillée et les "perles" partagées.