"Hostia Sancta"
Vers l’Hostie Sainte, où Jésus m’attend, humblement, je relève les yeux, je Le contemple.
Dans le silence, où Jésus m’attend, mon âme assoiffée se déploie, cherchant Sa fraicheur.
Il me regarde si mystérieusement. Invisible dans l’Hostie, Il me regarde.
De son Amour brûlant, Il vient transfigurer mon cœur. Des ténèbres à la lumière, Il me relève.
Feu jaillissant du Cœur Sacré qui sans cesse guérit. Invisible dans l’Hostie, Il me regarde.
Ô fin mystère de Jésus hostie, Il est là brûlant d’amour pour moi et Il m’attend.
Patience infinie, ô vraie Charité, porte toujours grande ouverte, espérant mon pas.
Il me regarde dans l’hostie si humblement : sans dorure, sans éclat, Il me regarde.
Les secrets de Jésus sont là répandus par l’hostie : ô si proche est la Lumière, juste là !
Ô Royauté si grande qui se donne en serviteur. De ta clarté lumineuse je veux vivre.
Etincelante bonté de Jésus, aube illuminant les ombres, donnant sa lumière.
Ô vivifiante douceur ineffable, Corps précieux caché ici dans l’écrin de blancheur.
Ô grandeur suprême qui se laisse contempler : dans la pauvreté du pain mon Dieu se livre.
Quel amour infini pour s’abaisser ainsi à moi ! Pour donner au cœur ouvert le Royaume.
Viens visiter ce cœur, Jésus, inonde ce désert. Que ton amour en torrent se répande.
Eternelle flamme, la nuit et le jour, repoussant les ombres, déployant sa chaleur.
Comme un enfant confiant et sans armes, je m’approche de Toi, attiré par Ta lumière.
Jésus est présent, et je suis là devant Lui : le plus grand de tous les rois me regarde.
Il rassemble les temps, c’est un pain d’Eternité. Il n’est que cette humble Hostie pour me combler.
Ô Soleil éternel, viens transformer cette humble terre : si pesante est la misère loin du ciel.
Hostia sancta !
Tanguy Dionis du Séjour