Ils permettent aux hommes de prendre conscience de la présence de Dieu au milieu d’eux. Selon Saint Augustin (354−430), ils sont un « signe visible d’une réalité invisible ».
Mais le sacrement n’est pas une affaire privée, c’est une célébration de l’Église : on n’est pas chrétien tout seul.
Le sacrement n’est pas non plus une fin en soi : il implique un engagement de l’existence. L’amour reçu de Dieu n’est pas donné à titre de privilège, mais il est confié pour porter du fruit : le chrétien qui vient de recevoir un sacrement, donc la grâce de Dieu, doit en témoigner par toute sa vie.
« porte des sacrements » est une nouvelle naissance qui concrétise l’entrée dans un monde différent, riche des promesses de la foi, c’est-à-dire de la confiance que le nouveau baptisé met en Dieu.
En grec, le mot « baptême » signifie « plongée ». Cette plongée, ce passage, se fait de la nuit à la lumière, de la mort à la vie par la Résurrection.
Pour les chrétiens, il s’agit d’être délivré du caractère inexorable, inéluctable du péché, de cette difficulté permanente qui est la nôtre à vivre en vérité face à nous-même et face aux autres, sous le regard de Dieu.
Le baptême nous fait entrer dans un Peuple et nous fait membre d’un Corps dont le Christ est la Tête : son Église.
Nous sommes, dit Saint Paul, les « pierres vivantes » de l’Église (1P2, 1-12).
parachève l’entrée dans l’Église catholique.
Ce sacrement succède au baptême et vient l’accomplir. Il rend le baptisé capable de porter témoignage de sa foi dans le monde où il vit.
Le confirmé reçoit sur son front une huile sainte bénie par l’évêque à Pâques, le Saint Chrême. La formule qui accompagne cette « chrismation » dit le sens du sacrement : « Sois marqué de l’Esprit Saint, le don de Dieu ».
La confirmation manifeste donc le don de l’Esprit au baptisé. L’Esprit confère au croyant ses sept dons : esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance, d’affection filiale et de louange. (Is 11,2)
Enfin, ce sacrement permet une meilleure relation au monde, aux hommes vers lesquels il envoie, et à l’Église dont il fait partager la mission.
« le sacrement des sacrements », est « source et sommet de la vie chrétienne », « source et sommet de toute l’évangélisation ».
Elle permet au croyant de se nourrir du Christ et ainsi de nourrir sa foi.
En instituant l’Eucharistie, Jésus a demandé à ses apôtres : « Faites ceci en mémoire de moi ». Ainsi, au long des siècles, se perpétuent non seulement la messe, mémorial du mystère pascal du Christ, mais aussi cette mémoire de tout ce que le Christ a fait et de « l’exemple » qu’il nous a laissé : l’exemple du service (le lavement des pieds, Jn 13, 1-20) et de l’amour du prochain, du don de soi.
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