Retraite Amitié et Espérance à Sainte-Marie du Désert :
Du monastère de Sainte-Marie du Désert au sanctuaire de Sainte Germaine à Pibrac, un petit groupe du mouvement Amitié et Espérance a parcouru cet été comme un "chemin de Résurrection" ; une retraite spirituelle-pélerinage à la rencontre de "Jésus vivant... un événement tellement unique et bouleversant... et tellement à l’œuvre dans chacun de nous" commentaient les participants.
Les fruits sont multiples et divers. Après avoir décortiqué les textes bibliques qui nous parlent de la Résurrection du Christ, les participants à la retraite spirituelle d’Amitié et Espérance s’émerveillent de ce qu’ils ont appris. Pour certains, c’est la découverte "de Jésus, sa façon d’enseigner, d’écouter, de conduire tout doucement les apôtres et les disciples à découvrir le projet de Dieu". D’autres s’exclament : "la Résurrection, c’est optimiste. Elle est ma joie, mon espérance". D’autres se projettent déjà : "C’est important de discerner si on est en paix, de vivre dans l’unité, de s’abandonner dans les petites choses de la vie".
Simplement des mots, pourriez-vous penser ! Mais lorsqu’ils sont choisis et dits par des personnes fragiles psychiquement, qui connaissent les déchirements du cœur et de la tête, l’angoisse du quotidien et en même temps ressentent en eux la transcendance de Dieu... ces mots frappent et ouvrent grand les portes.
L’approfondissement de la Parole mais aussi l’ambiance de la retraite, conviviale et fraternelle, à laquelle s’ajoutent la joyeuse convivialité dans la préparation des repas et la vaisselle, le climat surtout de paix, de silence, de prière du monastère, ont ainsi tracé pour les participants un chemin vers la guérison. "Combattre les mauvaises pensées", "apprendre à reconnaître Jésus dans ma vie", "demander d’avoir la force de vivre ce que je vis", "décider de prendre soin de ma santé par un régime", "se sentir exister"... Les fruits sont divers et multiples.
Rendons grâce de l’amour concret du Seigneur pour les petits et incitons autour de nous à ne pas craindre, et aussi à prendre soin spirituellement des personnes en difficulté psychique, qu’elles puissent avoir dans l’Eglise visible la place qu’elles ont dans le cœur de Dieu.