Par la commission Place et parole des Pauvres

Chemin de Carême

Le Chemin de Carême : "Lavement des pieds"
de Dynamique Place et Parole des Pauvres

A vivre seul ou en groupes (services de paroisses, équipes, fraternités…) ou à partager sur un groupe d’un réseau social (type WhatsApp, Facebook…)

Pendant 5 vendredis de Carême à partir du 16 février, à partir du récit du Lavement des pieds de Saint Jean, une question, quelques mots clefs et des paroles de la commission Place et Parole des Pauvres pour vous aideront dans la réflexion.

Le 5ème Vendredi, vous serez invités à vivre un geste du lavement des pieds et /ou autre proposition…

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PPP, qui êtes-vous ? 
(Commission diocésaine Place et Parole des Pauvres)

Nous faisons partie du peuple des chrétiens, des gens qui ont connu la galère, fragilisés par la vie mais debout et nous sommes missionnaires.

Nous ne sommes pas à part mais nous sommes avec vous. Et nous vous appelons à faire un bout de chemin durant ce Carême. Nous voulons partager avec vous comme nous partageons entre nous.

Nous avons choisi le récit du lavement des pieds dans l’Evangile de Jean (13, 1-15). Nous l’avons lu, mimé et nous avons échangé à partir de nos expériences de vie.

Nous sommes missionnés par notre archevêque au sein de la Dynamique Place et Parole des Pauvres et du service de la Diaconie pour permettre à l’Eglise diocésaine d’entendre la voix des plus pauvres.

A l’occasion de la dernière Journée Mondiale des Pauvres, 2 membres de PPP témoignent :

 


Quelques conseils :  Priez l’Esprit Saint, puis lisez la parole de Dieu et prenez le temps de ressentir ce qui vous touche, vous heurte, mettez-vous dans la peau d’un des personnages du texte puis prenez le temps de répondre à la question, puis lisez les paroles de PPP et notez ce qui vous rejoint, vous éclaire.

 

 

Chemin de carême PPP étape 1 : 

Dans quel état sommes-nous pour nous mettre en route ? Quelles sont nos émotions et nos sentiments ?

Jean 13,1-2.11

01 Avant la fête de la Pâque, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
02 Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer…
11 Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »

Des mots clefs : Etre en colère – Critiquer/ Juger – Râler – Pardonner – Souffrir et aimer Dieu…

Quelques paroles de PPP :

  • Les personnes qui critiquent sont dans un mal-être… Je suis passée par là, pas par les critiques mais par râler. C’est un mal-être en soi ! Moi le fait de râler, je sais que c’est parce que, au lieu de crier vers le Seigneur, je râlais après les gens !

  • La souffrance au début, c’est toujours très difficile à accepter. On ne l’accepte pas la souffrance - personne ne l’accepte ! Et à force de souffrir, on le vit autrement. Quand on passe une épreuve, on sait qu’il y a la lumière, l’espérance. On sait qu’après les mauvais moments, il y a de bons moments. Et même dans les mauvais moments, il y a des bons moments.

  • Nous, les pauvres, nous sommes plus près de Dieu car il a souffert, il était pauvre. Nous sommes plus forts dans l’amour de Dieu parce que le Seigneur a souffert et on fait partie un petit peu de cette souffrance-là. En s’unissant à Jésus, ça porte des fruits et de l’espérance.

 

 

Chemin de carême PPP étape 2  :

Jean 13, 6-8

06 Jésus arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
07 Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
08 Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! »
Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »

Qu’est-ce que je désire changer ? Qu’est-ce que je peux changer ?
Qu’est-ce qui est à convertir dans ma vie, dans mes relations avec les autres et avec Jésus ?

Des mots clefs :

  • Dans mes relations avec les autres : Chercher à comprendre
  • Dans mes relations avec Jésus : s’abandonner – prier davantage – vivre la souffrance autrement - Se confesser/être remis sur le chemin.

Quelques paroles de PPP :

  • C’est vrai qu’il faut comprendre pourquoi Jésus a voulu - veut ! - nous laver les pieds. En mimant Jésus, j’étais contente que Pierre s’intéresse à ce que je fais ! Il s’intéresse à pourquoi je fais ça. Au moins, je ne fais pas les choses pour rien.

  • Pierre dans un premier temps il ne voulait pas, parce que c’était Jésus. Nous on le met tout en hauteur, comme quelqu’un d’important. Ce n’est pas toujours facile d’accepter le service qu’on te rend. Moi, je vois bien, j’ai encore un peu de mal d’accepter qu’on me rende service, j’ai peur de déranger. Peut-être que quelqu’un pire que moi a besoin plus que moi. Ce n’est pas évident d’accepter de se faire servir. Vu qu’en ce moment, avec mes genoux, je suis obligée d’accepter qu’on me tende la main, ce n’est pas toujours facile parce que j’ai l’impression de montrer que je peux être faible. Je sais que j’ai beaucoup de mal. Sauf la dernière fois où je suis tombée, là j’ai accepté que le Monsieur m’aide à me relever. J’ai bien compris que j’en avais besoin, mais ce n’est pas facile quand même de montrer sa faiblesse. Ce n’est pas évident mais de temps en temps il ne faut pas hésiter.

  • J’ai le désir de m’abandonner plus au Seigneur et de lire la Bible plus souvent. Ça c’est tout un combat. S’abandonner, c’est important quand j’ai des coups durs. Par rapport à lire la Bible, c’est la connaitre plus, c’est l’intégrer. Ce n’est pas tout de la connaitre, de la lire, il faut que ça rentre, qu’on soit imprégné de cette parole. Et ça peut aider dans les coups durs si on est plus imprégné. Quand Je le faisais avant, ça m’aidait. Dans les coups durs, c’est plus facile, il y a un élan. S`il y a un truc qui est trop dur à vivre, je me tourne vers Jésus. Si c’est moins dur à vivre, c’est moins évident que je m’arrête et que je prenne du temps. Quand il y a trop de souffrance intérieure, à un moment donné on se tourne plus facilement vers le Seigneur.

  • Dans la journée, ce n’est pas évident de rester dans la prière ; ça rentre, ça sort. Je n’arrive pas à me vider de ce qui se passe autour.

  • Au baptême, on reçoit le pardon et tout au long de notre vie, Il faut se remettre en question. On a besoin du Seigneur 24h sur 24h et essayer de creuser sa Parole pour mieux la comprendre et lui obéir

  • Quand je prends le temps de parler au Seigneur, je vide ; tout je mets tout dans ses bras. Mais il y a des moments où je ne prie pas correctement. J’ai besoin d’aller voir un prêtre pour me remettre un peu dans la bonne voie. Ce n’est pas toujours facile, j’ai besoin de temps en temps de piqûre de rappel, qu’on me remette sur le chemin, je dévie un peu.

  • Après la confession, je me sens tellement bien. Là je suis contente, il y a eu le pardon de mon père, ça m’a permis de parler un peu. Ce que j’aime bien, c’est quand on prépare le groupe de prière, qu’on étudie, qu’on fait la lecture de la Bible. Il y a plein de choses de bon qui sortent des autres qui me permettent de me remettre en question. Je ne vais pas tarder à demander à un prêtre de faire une petite confession. Depuis quelques jours, j’en ai envie. Peut-être pas simplement une envie, un besoin.

 

 

 

Chemin de Carême PPP Etape 3 :


Jean 13, 4-5 et 9-10 :

04 Jésus se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
05 puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. (…)
09 Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »

Quelles attitudes vivre pour avancer ?
Quelle place pour la conversion dans ma vie ?

Des mots clefs :

Comprendre - S’abaisser- Ce que Jésus voit surtout, c’est la personne - Changer son regard - Prendre l’autre au sérieux - Prier - Pardonner – Parler avec ; avoir un intermédiaire - L’écoute vraie…

Quelques paroles de PPP :

  • Comprendre. C’est bien beau de lire, mais si tu ne comprends pas, ça ne sert à rien. Il faut se laisser toucher. Pas simplement lire, mais aussi comprendre. Ce n’est pas évident.

  • Jésus, il a fait ce que tout le monde devrait pouvoir faire, s’abaisser par rapport aux autres. Même s’ils sont plus hauts que nous : rendre un service, faire un sourire, des fois, c’est rien mais ça peut amener beaucoup.

  • Changer son regard. Avoir une autre image sur la personne :
    • On ne juge pas une personne au premier regard. Quand tu prends le temps de la connaître, c’est là que tu ne la vois pas pareil.
    • Et puis il faut se remettre en question aussi peut-être. Des fois, ce n’est pas évident de s’accepter comme on est !
    • Le pape quand il lave les pieds des prisonniers, c’est comme Jésus ce qu’il a fait avec Pierre. Il n’y a pas bien, mal ou tout ça. Lui, ce qu’il voit surtout, c’est la personne. Il relève un peu le prisonnier : tu es un homme comme un autre, t’as fait des bêtises, ok, mais t’es un homme comme un autre. Il ne le rabaisse pas, il le relève. Il lui redonne l’espoir, l’espoir de vivre la tête haute. Le pape, il s’est rabaissé, il s’est fait plus petit que lui ; le prisonnier, ça le relève. Il ne se sent pas jugé.

  • Prendre l’autre au sérieux :
    • J’ai fait confiance à mon médecin : dans sa manière d’être, sa façon de parler, il était clair, net et il me parlait comme s’il parlait à un ami. Il était vraiment à ma portée.
    • Quand quelqu’un est en colère, pour enlever la colère et le mettre en doux, il faut parler. Il faut parler avec la personne qui est en colère.

  • Prier
    • Quand on sait qu’on a fait ce qu’on ne devait pas faire, après il faut prier beaucoup et on sent qu’on l’a évacué. On se sent l’esprit plus libre. On se sent soulagé quoi ! Comme si on enlevait un poids.
    • Quelqu’un qui est alité, on dit qu’il ne peut rien faire ; mais il peut prier : c’est un grand service qu’il rend à la société.

  • Pardonner, Parler avec, avoir un intermédiaire
    • Des fois inconsciemment, on a blessé l’autre personne sans avoir voulu la blesser. Et si la personne n’est pas bien elle-même, elle a perçu les choses autrement. Ce sont les 2 qui doivent se pardonner mutuellement.

  • Le pardon, ça ne se donne pas comme ça et on ne le reçoit pas comme ça non plus. C’est long de pardonner. C’est long et ça prend du temps. Ce qu’on peut faire, c’est se remettre en question. Essayer de comprendre, analyser. Ne jamais oublier de réparer. Ah ! Oui c’est très important.

  • Il faut trouver les mots et parfois un intermédiaire, quelqu’un en qui on a vraiment confiance, qui puisse aider à renouer le lien. Il faut une autre personne.

  • L’écoute vraie. Il ne faut pas simplement dire : j’écoute les autres, il faut vraiment le faire. De temps en temps, une oreille écoute et l’autre part en vacances… et après, on se dit : qu’est-ce qu’elle a dit ? Il faut vraiment écouter. Pour être dans la vraie écoute : laisser parler, ne pas couper les phrases. Être disponible.

 


Chemin de Carême étape 4 :

Jean 13, 12-14 :

12 Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?
13 Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
14 Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.

Se laver les pieds les uns les autres, se faire plus petit que l’autre. C’est quoi aimer jusqu’au bout ?

Des mots clefs :

Aller vers l’autre tel qu’il est - Tout le monde peut rendre service, simplement il faut pouvoir le faire


Quelques paroles de PPP :

  • En fait, quand certaines personnes croient être arrivées en haut de l’échelle et quand un jour elles tombent, elles se retrouvent en bas, ça leur fait tout bizarre. Parce qu’elles n’ont pas su rester humbles, rester comme elles sont elles-mêmes, avec leurs défauts, leurs qualités...

  • Témoignages :

"Une personne m’a donné du réconfort. J’étais à l’église et puis il n’y avait personne qui me parlait. Et elle m’a donné un réconfort ; elle m’a demandé comment j’allais et tout ça ; elle m’a parlé alors que j’en avais besoin. Je la connaissais un peu. Elle est arrivée au bon moment ; à un moment où vraiment j’avais besoin de réconfort. Rien que quand elle m’a parlé, ça m’a réconfortée."

"J’ai vécu quelque chose qui a été difficile pour moi : il a fallu que je lave une personne, alors que je ne l’avais pas fait à ma mère. Ça a été dur de le faire. Mais je l’ai vécu comme une satisfaction, comme avoir accompli quelque chose qui me dépassait, qui était difficile pour moi. Parce qu’à l’époque où ma mère me le demandait, ce n’était pas possible pour moi. Il fallait que je lui lave les parties intimes. Difficile physiquement, et dans mon cœur aussi c’était difficile. J’avais l’habitude que c’était ma mère qui me lavait et là, il fallait le faire dans le sens contraire. Et donc, pour moi qui n’ai pas eu d’enfant, ça me paraissait très difficile. Elle réagissait, il fallait faire vite, elle me faisait des réflexions. Donc j’avais du mal. Je me bloquais intérieurement.
J’ai été satisfaite de pouvoir le faire à cette personne-là : c’était une étrangère, mais ça m’a remplie de joie. Ça a été une bénédiction pour moi, je me suis dit : j’ai été capable de le faire."

"Un jour, Marie-Noëlle est venue à la maison parce qu’elle était l’ancienne famille d’accueil du fils ainé de mon ex-mari. Je ne pouvais pas couper les ponts avec eux ; elle était tellement gentille. On a parlé du Sappel et surtout de Lourdes. Je ne sais pas pourquoi, elle vient à la maison et elle me demande : est-ce que tu veux aller à Lourdes ? Moi j’ai dit ben oui ! Je veux y aller !" "Je ne connaissais pas ! Je n’ai pas été élevée dans tout ça. Et je suis arrivée un jour au Sappel, un jour où tout le monde était là ; j’ai été étonnée de voir la gentillesse qu’il y avait avec les gens qui étaient pauvres sans regarder comment ils étaient. Moi ça m’a touchée !
Ça a touché mes enfants, mes enfants ont adoré… Et depuis je ne quitterai jamais parce que ça a tout changé pour moi ! Tout ! Tout, tout, tout, tout ! La preuve, si je suis avec vous ici, c’est aussi grâce à elle … Elle n’était pas obligée de faire ça pour moi. Puisque à ce moment-là, on se connaissait à peine ! Mais j’ai beaucoup aimé qu’elle ne nous lâche pas. Elle a vraiment été ouverte à moi. J’ai beaucoup apprécié."

"Un jour j’ai accepté d’héberger quelqu’un qui m’a séquestrée... Heureusement un ami que j’avais aidé quand il était à la rue a réussi à prévenir les flics. Il leur a dit : voilà, j’ai une amie qui habite à tel endroit ; une personne la séquestre, l’empêche de sortir… Il faut que vous y alliez.
Il s’était renseigné pour savoir si on me voyait et il savait que j’étais là. Il était resté pendant 2 jours. Il a attendu que celui qui me séquestrait sorte et il s’est carrément battu avec lui ; celui qui me séquestrait lui a mis des coups de couteau… Mais lui, il n’a pas lâché l’affaire. Il avait mis sa copine à l’abri ; il lui avait dit : tu m’attends ; Marie, je ne peux pas la laisser comme ça.
Je lui en serai reconnaissante jusqu’à la fin de mes jours ! C’est quelqu’un qui était à la rue mais c’est quelqu’un de droit."

 

Chemin de Carême, étape 5 :

Jean 13, 15 :

15 C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.

Quel geste, quelle action concrète vivre pour signifier notre conversion, notre désir de servir ? Comment perpétuer ce geste de Jésus, être missionnaire ?

Quelques gestes et paroles de PPP :

"Dieu donne la grâce, la force et nous encourage pour que nous vivions mieux nos relations, selon l’Evangile. Dieu dit du bien : continue, persévère, tu es sur la bonne route. "

  • Vivre un lavement des pieds ou des mains dans mon groupe, en paroisse…

  • Vivre un geste de bénédiction dans mon groupe, se bénir les uns les autres (dans un groupe qui vit le lavement des pieds, la personne qui a eu les pieds ou les mains lavés peut bénir celui qui lui a lavé les pieds ou les mains avant de laver les pieds ou les mains à la personne suivante et ainsi de suite…)

  • Aller à la rencontre de ceux qui ne peuvent pas venir se laver les pieds : les malades ; les personnes âgées… et leur donner une carte… (une carte choisie par PPP est à télécharger ou si vous êtes inscrit, vous allez la recevoir par la poste). Ecrire derrière la carte un mot personnalisé pour la personne à qui vous allez la donner.

  • En paroisse, proposer que les paroissiens, après avoir eu les pieds lavés par le curé, aillent laver les pieds d’autres personnes dans l’assemblée, par exemple les personnes en bout de rang. Proposer aussi que le curé après avoir lavé les pieds, se fasse laver les pieds par un paroissien, le dernier qui se soit fait laver les pieds par exemple.

Quelques paroles de PPP :

  • Je ne peux pas porter toute la misère du monde mais je peux aider par petit peu avec les gens autour de moi, les gens que j’aime.
  • Une amie m’a rendu service à la suite que j’aie crié vers le Seigneur. Elle m’a aidée à faire le ménage alors que il y avait des gens qui étaient venus, des scouts et tout ça et ils n’ont pas voulu ; et moi j’avais besoin vraiment de quelqu’un qui m’aide. Elle est arrivée comme si c’était un ange qui arrivait, qui venait me secourir. J’avais crié vers le Seigneur. J’ai dit : j’en peux plus de cette situation ; je veux que quelqu’un vienne m’aider.…
  • Un jour, je me suis retrouvée à Rangueil en chirurgie plastique – on devait me refaire la paroi abdominale. En fait j’avais une chienne et mon ami Pierre m’avait dit : “T’inquiète pas. Tu me donneras les clés de ton appartement et je m’occuperai de ta chienne. Et je viendrai te voir tous les jours.“ Il sortait de la rue, je l’avais rencontré quand je servais les petits déjeuners à la gare. Et que Dieu voit : tous les jours, il est venu me voir ! Il prenait même le tram avec la chienne. Et quand je suis tombée dans le coma, il venait quand même tous les jours ! Pour avoir de mes nouvelles et tout… Quand je me suis réveillée du coma, qu’après j’ai pu le voir, je n’oublierai pas ! Quatre ans après, il est décédé. Il a fait une crise cardiaque. Comme c’était un breton et qu’il n’avait plus de famille, en fait pour lui, j’étais comme sa petite sœur ! Et tous les jours il allait à La Fourguette, à l’église prier pour que je m’en sorte, pourtant, ce n’était pas quelqu’un qui allait à l’église.

Télécharger la carte à offrir.

 


Actualité publiée le 15 février 2024

 

 

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Quelques conseils pour le partage en groupe

Nous sommes dans une ambiance de prière et accueillons la parole de l’autre comme un cadeau, nous n’entrons pas dans le débat.

Nous porterons collectivement une attention toute particulière à faire en sorte que chacun-e soit à l’aise, se sente écoutée-e, ATTENDU-E et ayant quelque chose d’essentiel apporter au groupe.

Chacun veillera à ne pas monopoliser la parole, afin que tous puissent s’exprimer.

Chacun accueillera la parole de l’autre avec bienveillance sans lui couper la parole.

…. à écouter ou à chanter


Dieu des pauvres (Samuel Olivier)

Comme lui (Rober Lebel)


Comme lui savoir dresser la table,
Comme lui nouer le tablier.
Se lever chaque jour et servir par amour Comme lui.

1 - Offrir le pain de sa parole
Aux gens qui ont faim de bonheur.
Être pour eux des signes du royaume,
Au milieu de notre monde.

2 - Offrir le pain de sa présence
Aux gens qui ont faim d’être aimés.
Être pour eux des signes d’espérance,
Au milieu de notre monde.

3 - Offrir le pain de sa promesse
Aux gens qui ont faim d’avenir.
Être pour eux des signes de tendresse,
Au milieu de notre monde.

4 - Offrir le pain de chaque cène
Aux gens qui ont faim dans leur cœur.
Être pour eux des signes d’évangile,
Au milieu de notre monde.