Du 11 au 19 septembre, 36 pèlerins du diocèse sont partis découvrir l’Arménie. Encadrés de 3 accompagnateurs, certains d’entre eux nous ont laissés leur témoignage : les premières racontent comment elles ont vécu leur pèlerinage, un autre, Arménien d’origine, nous livre ses impressions sur ce pays redécouvert tandis qu’une troisième personne exprime son émotion lors de la visite d’un orphelinat (lire les documents joints). À découvrir !

« Entre le 11 et le 19 septembre, nous étions 36 pèlerins à partir en Arménie. Un tiers environ s’était déjà rencontré lors du précédent pèlerinage en Terre Sainte (2017), mais très vite les liens se sont tissés avec les nouveaux pour se fondre en un groupe joyeux autour de nos 3 accompagnateurs : le père Dominique Guilhem, Dominique Desvernois, diacre et Bernadette Pons, du service diocésain des pèlerinages.
De ce pèlerinage, je retiendrai 3 points forts : la richesse spirituelle qui s’est développée au fil des jours, la rencontre avec de belles personnes et la beauté de la nature.

Dès le matin, les laudes plaçaient notre journée sous le regard de Dieu. Nous partions alors à la découverte de l’histoire de ce peuple, marquée par des tragédies répétées, mais doté de fortes capacités de résilience pour continuer à aller de l’avant. Notre guide a su nous faire aimer ce peuple martyr, courageux où la menace géopolitique est restée constante. À Erevan et ailleurs, les visages croisés dégageaient sympathie et amabilité, malgré des conditions de vie difficiles.
La célébration des messes quotidiennes, en plein air pour la première, dans des églises de paroisses ou au sein de communautés religieuses par la suite ont été des moments forts. La simplicité des homélies du père Dominique mais aussi de notre diacre, Dominique, nous a laissé percevoir une étonnante facilité d’application dans le concret de nos vies. Il en a découlé une communion entre nous, autour du Christ, qui a culminé lors de la dernière messe où chacun de nous a été béni et envoyé. Et le soir, les complies permettaient de rendre grâce pour la journée écoulée.

Nous avons aussi rencontré de belles personnes. Je citerai notamment le jeune diacre du séminaire du lac Sevan qui, avec un accueil chaleureux, nous a révélé la façon dont les prêtres sont là-bas recrutés, différemment de chez nous. Nous avons également vécu un moment exceptionnel chez les sœurs de l’Immaculée Conception de Gumri et leurs enfants, grand témoignage d’amour donné au service des plus petits et des plus faibles. Enfin, un jeune prêtre catholique, chassé d’Iran, nous a livré un grand témoignage, parlant sans ambages des relations avec les musulmans et nous invitant à en témoigner à notre retour.

En parcourant le pays du nord au sud et d’est en ouest, nous sommes restés saisis d’admiration devant la splendeur des paysages montagneux, touchant du doigt les merveilles de la Création : une nature puissante, grandiose, colossale par endroits, servant d’écrin à des églises et des monastères préservés des VI^e et VII^e siècles ou plus récents, des XI^e et XII^e siècles, témoins de la conversion de ce pays au christianisme dès l’an 301. »

Claudine et Christiane