« Déclarée guérie »

Photo : Ex-voto des murs de l’église paroissiale de Pibrac, crédit : Jacques Panas

À Toulouse, on connaît bien la ferveur populaire liée à la multitude de miracles qui ont eu lieu à Pibrac. Y’a-t-il encore aujourd’hui des miracles liés à sainte Germaine ? Qu’entend-t-on par miracle ? Devons-nous y croire ? Lisez le livre des pèlerins laissé à disposition à Pibrac et laissez-vous toucher par les nombreux témoignages dont celui-ci, recueilli le 15 juin 2007 dans la basilique.

« Depuis 2000, je me consacre le plus souvent possible à faire connaître sainte Germaine, ses bienfaits, ses guérisons.
Devant le témoignage de personnes venues de l’île de la Réunion, l’an passé, je me suis dit que je pourrais bien faire 200 Km et venir moi aussi témoigner. Je n’avais jamais imaginé faire un témoignage oral, mais je suis bien là, devant vous pour honorer sainte Germaine, et lui dire encore merci, mille fois merci… pour avoir entendu ma prière et l’avoir exaucée. Mai foi existe depuis mon enfance, mais acceptez que je vous parle de ma rencontre avec la petite bergère de Pibrac.

Le 15 juin 1997, je me réveille à la clinique des Cèdres de Cornebarrieu (à côté de Pibrac) et j’entends mon chirurgien me dire : « Croyez-vous aux anges gardiens ? » « Oui bien sûr ! » « Alors, à la sortie, allez la remercier, il vous restait huit à dix jours à vivre. »

Dans les brumes de mon coma opératoire, je ne comprends pas très bien. « Je viens vous expliquer tout à l’heure » me glisse à l’oreille l’infirmière.
Vingt-huit jours plus tard, je serre très fort le bras de l’ambulancier qui me conduit devant la châsse de sainte Germaine à l’église de Pibrac. Je prie de tout mon cœur et de toute mon âme et je demande à sainte Germaine que la tuberculose médiastiosale (forme écrouelles à abcès) dont je viens d’être opérée, soit guérie par la très lourde trithérapie que je prends dans le service polynucléaire de la clinique.

Je me rends compte que le médecin qui me soigne s’appelle Docteur Cousin. À partir de ce jour-là, chaque jour, plusieurs fois par jour, je ne cesse de la prier, de la remercier, de la glorifier, pour son intercession auprès de Marie.

Aujourd’hui, dix ans après, jour pour jour, je suis déclarée guérie ou en rémission totale sans récidive. J’ajoute que la médecine, après beaucoup d’examens, ne sait pas expliquer, ni donner un nom de maladie sur les lésions que j’ai sur le corps à la période du 15 juin.

De 2000 à ce jour, je restaure une statue oubliée de sainte Germaine dans mon village. Dès lors, je me consacre le plus souvent possible à faire connaître sainte Germaine, ses bienfaits, ses guérisons et j’accompagne plus de dix personnes par an jusqu’à Pibrac pour qu’elles fassent elles-mêmes leur demande à la sainte.

À vous toutes et tous ici présent, et à ceux que vous connaissez ou que vous croiserez, dites bien que la petite bergère de Pibrac est une grande, très grande sainte et qu’elle peut les aider, les soulager comme elle l’a fait durant sa courte vie. Merci. »

Marie-Rose