Aujourd’hui, saint Augustin nous invite à vivre la même expérience que lui : ressentir Dieu tout près de nous, l’Emmanuel, Dieu avec nous.

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit...

« Vous êtes la vie des âmes, la vie des vies. Vous êtes au-dedans de moi, plus profondément que mon âme la plus profonde ».

Dieu avec nous, l’Emmanuel ne vient pas forcer notre cœur.

On trouve cette magnifique phrase dans le livre de l’Apocalypse (Ap 3, 20) : « Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, moi près de lui, et lui près de moi ».

Mais bien souvent nous sommes sourds aux appels du Seigneur. Nous ne l’entendons pas frapper à la porte de notre cœur.

Saint Augustin nous invite à retrouver le chemin de notre cœur, à le purifier.

« Non, ce n’est pas avec les yeux, mais avec le cœur qu’il nous faut chercher Dieu. Mais, de même que, pour voir notre soleil, nous purifions les yeux de notre corps, grâce auxquels nous pouvons voir la lumière, de même si nous voulons voir Dieu, purifions les yeux qui nous permettent de le voir ».

Comment purifier notre regard ? Peut-être est-ce le moment de reconnaître tout ce qui nous empêche de voir Dieu, ses merveilles.

Dans le sacrement du pardon que nous pouvons recevoir auprès d’un prêtre, reconnaissons toutes les fois où nous n’avons pas ouvert la porte au Christ Sauveur.

Faisons nôtres ces mots de saint Augustin :

« Où étais-je, moi, quand je te cherchais ? Toi Seigneur, tu étais devant moi ; mais moi j’étais parti loin de moi et ne trouvais plus moi-même, moins encore, ô combien, toi-même !

Tu étais au-dedans et moi dehors et c’est là que je te cherchais. Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi. »

Intentions de prière

Nous venons te demander, Seigneur, de nous aider à préparer nos cœurs à ta venue. Donne-nous le désir d’aller nous confesser pour recevoir ton pardon.

Accorde-nous de discerner ce qui nous sépare de toi, ce qui a offensé nos frères.

Veille sur les prêtres, les évêques et le pape François. Qu’ils soient fortifiés dans leur vocation de pasteurs.

Daigne Seigneur faire nôtres ces paroles de saint Augustin :
« Tu nous as faits pour toi Seigneur et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi. »

« Dieu notre Père, toi qui nous invites à te prier, et qui nous accordes ce que nous te demandons, puisque, dès que nous t’implorons, nous vivons mieux et devenons meilleurs : exauce-moi, je palpite dans les ténèbres, rends-moi ta main, prête-moi ta lumière, rappelle-moi mes erreurs et guide mes pas, que je vienne à toi et à moi-même. »