De notre baptême et de notre confirmation, il est bon d’en réfléchir pour ne pas que les grâces que procurent ces deux sacrements soient victimes d’interruption volontaire.
Dans le baptême nous sommes engendrés comme fils et filles par Dieu le Père dans le sein maternel de l’Eglise.
Par le baptême nous recevons la grâce de la Foi qui nous fait croire à cet Amour que le Père répand dans nos cœurs par l’Esprit Saint qu’Il nous donne (Rm5,5) et qu’Il renouvelle en plénitude quand Il nous confirme dans cette Foi lors de la Confirmation. L’image de Dieu que nous portons explique l’amour que nous devons avoir pour Dieu,-ce qui nous met dans l’Espérance-, et celui pour le prochain qui nous demande raison de cette espérance qui habite en nous (cf.1P3,15). Cet amour pour Dieu et pour le prochain, Jésus nous l’a enseigné, Jésus l’a vécu jusqu’au bout, Jésus nous l’a commandé (Jn 15,12).
Mais quelle est cette espérance ? Elle n’est pas autre vertu que celle de demeurer dans cet amour du Père éternel qui nous sauve par son Fils dans l’Esprit Saint. Elle n’est pas autre chose que cette force spirituelle qui nous dynamise dans l’édification du Royaume de Dieu dans notre vie personnelle et dans le monde qui nous entoure. Elle n’est pas autre chose que cette grâce mystérieuse agissante qui nous presse et nous meut dans le témoignage des merveilles que le Seigneur fait pour nous. Elle n’est pas autre chose que cette raison qui explique ce désir qui sourd de notre cœur d’annoncer la Bonne Nouvelle du Salut aux Hommes de ce temps.
La vocation chrétienne est par nature vocation à l’apostolat. Comme l’enseigne si magnifiquement le 2ème Concile du Vatican (Vat.II, A.A.2-3), dans l’organisme d’un corps vivant aucun membre ne se comporte de manière purement passive, mais participe à la vie et à l’activité générale du corps. Dans l’Eglise, il y a diversité de ministères, mais unité de mission. Le Christ a confié aux Apôtres et à leurs successeurs la charge d’enseigner, de sanctifier et de gouverner en son nom et par son pouvoir. Mais les laïcs rendus participants de la charge sacerdotale, prophétique et royale du Christ, par le baptême et la confirmation, assument dans l’Eglise et dans le monde leur part dans ce qui est la mission du peuple de Dieu tout entier. C’est pourquoi, le précepte de l’amour qui est le plus grand commandement du Seigneur presse tous les chrétiens de travailler à la gloire de Dieu par la venue de son règne et à la communication de la vie éternelle à tous les hommes « Qu’ils connaissent le vrai Dieu et celui qu’Il a envoyé, Jésus-Christ. »(Jn 17,3)

Chrétien(ne) catholique, fils- fille de Dieu et de l’Eglise, frère ou sœur de Jésus, uni(e)et fortifié(e) dans l’Esprit Saint, veux-tu bien t’interroger ? « De qui l’Eglise et le monde qui sont sur notre Ensemble paroissial de Villefranche ont-ils besoin ? De quoi ont-ils besoin ? Eveilleurs à la Foi des tous petits, pourquoi pas ! Catéchistes, pourquoi pas ! Animateurs d’aumônerie, pourquoi pas ! Membres du service évangélique des malades, pourquoi pas ! etc. … et pourquoi pas moi ? »

Chrétien(ne)s catholiques de l’Ensemble paroissial de Villefranche, ton curé t’interpelle et t’interroge : Et oui… pourquoi ! et pourquoi pas toi ??? Des tous petits enfants, des enfants du primaire, des jeunes de l’aumônerie, des malades ou personnes seules ont besoin de toi, ils t’attendent, ils t’espèrent, ils croient en toi parce que Jésus croit en toi et en toi Dieu a répandu l’Amour !!!

 Abbé Régis l’Huillier+, curé